vendredi 31 mai 2013

Quels beaux outils que les sectes !

Un truc qui me trotte dans l'esprit depuis un bout. J'imagine que j'ai lu une info du genre. Ah ouais, c'était au sujet du Temple Solaire ! Un petit bout de renseignement caché au milieu d'une tonne de merde bien fumante et odorante, histoire de bien l'étouffer.

Donc, ça faisait ça, en gros : depuis la chute des rojos (l'ex-URSS, quoi !), le nombre de sectes a explosé en Europe. Elles se sont installées partout, à vitesse grand V, comme les Chinois en Afrique, dernièrement. Alors, coincidence ? Selon le gars (ou la gonzesse, j'sais plus), c'était très lié au contraire. Parce que cette mort du bloc soviétique, ça a fait mal à beaucoup de gens. Comment poursuivre les trafics ? Le marché noir d'armes ? Comment préparer la vente de tous les actifs URSSiens (bombe nucléaire, secrets, technologies, minerais, organes, enfants, drogue et tout le tintouin !) que les nouveaux et anciens (les mêmes à peu près, faut pas se leurrer) pensaient déjà à brader ?

Et ben les sectes, mon con ! Quel outil ! Quelle beauté ! Cachottières ! Clandestines ! Dérobées ! Dissimulées ! Impénétrables ! Mystérieuses ! Occultes ! Silencieuses ! Souterraines ! Brassant du fric à qui mieux mieux ! Vendant plus de salades - et des plus grosses ! - que la fameuse Jeannine du cours Lafayette à Toulon, con ! Avec des idées et des histoires permettant de botter en touche mieux que Wilkinson du RCT  !

Petite parenthèse en passant : allez Toulon, quoi ! Comme dit un dicton que je comprends mieux, jour après jour loin de mes ruelles du vieux : « Qui quitte Toulon, perds la raison ! » Et comme c'est vrai, merde ! Brèfle... c'est comme ça.

Donc, pour en revenir à nos sectiens, quelle superbe invention pour des agents secrets, trafiquants et autres politiciens du bloc, en rade de super-puissance soutenant leurs opérations ! Imagine un moment. Qui va aller regarder de trop près à qui pieute une paire de nuit au Mandarom ? Qui va aller voir de trop près (vaut mieux pas, leurs services de renseignement et d'action sont plus puissants que ceux de 99% des pays du monde !) ce que mijote la Scientologie avec ses succursales planétaires et des milliards à en crever ? Qui va aller remarquer un agent au milieu de tous les cinglés d'Aum ? Et Waco ? Pourquoi buter des femmes et des enfants ? Y'a bien l'histoire officielle qui tient à peu près debout (comme celle de l'assassinat de Kennedy), avec un gourou tout puissant qui fout la merde... mais ça ressemble étrangement à la politique de la terre brûlée selon moi, non ? Y'a bon Attila !

Non, franchement, c'est une superbe trouvaille que j'applaudis comme il se doit, étant toujours prêt à encenser les bonnes idées. Qui pourrait bien expliquer pourquoi tant de meurtres et autres joyeusetés se sont perpétrés au sein de sectes, au nom de sectes, grâce aux sectes, et que jamais - au grand jamais - les z'autorités n'ont rien trouvé ! L'outil secte permet de blanchir, de se planquer, de se rencontrer en paix, de ne pas avoir de comptes à rendre, de trouver des esclaves prêts à tout et des identités fantoches mais véritables, d'aller de pays en pays avec une bonne raison de le faire, de cacher des choses dérangeantes sans trop de risque et bien d'autres choses qui font le B-A BA de l'agent secret et des escrocs de tout poil. 

Et comment rester peinard ? Bah, comme d'hab', il suffit de suivre les maestros (j'entends par là la mafia ou les narcos) : tu graisses la patte où il faut, tu menaces ailleurs, tu prouves que tu as de quoi faire chier et massacrer, tu joues à ce jeu millénaire qu'on appelle le commerce, en somme. Et ainsi, tu compenses en douceur le manque à gagner que représente la chute d'un Empire !

Même mieux, tu le fais grossir, mais en loucedé, sans attirer l'attention sur toi. Tu rejettes tout sur des pauvres types qui font l'amour à des mouches ou pensent à se tirer sur Neptune ! Et quand ça commence à craquer, tu organises un petit suicide collectif à grande échelle et le tour est joué ! Simple comme bonjour. Ou comme Hello. Ou comme Добрый день ! Ou comme 你好 ! Ou autre, j'suis pas sectaire !

jeudi 30 mai 2013

Sportifs ? D'la bonne came !

Tiens. Je suis tombé sur des articles parlant de dopage dans le foot et d'une commission d'enquête ! Sans déconner ? Du doping ? Dans le foot ? Meuh non !

Le vélo : oui. C'est avéré prouvé. Déjà aux alentours de 1900, dans le Tour, les gars se chargeaient histoire de moins souffrir. C'est culturel, quoi. Pas de quoi fouetter un chat ! De quoi ? Les minots de 12 piges commencent à se doper pour espérer devenir pros ? Mais que font les parents, dedieu !

Poursuivons... Le foot, donc. Te souviens-tu, ami, de l'affaire de la Juve. Le demi-dieu Zidane lui-même, abonné aux cliniques suisses ! Franchement, c'est un secret de polichinelle, nan ? Restons sur lui, parce qu'il est emblématique. Son coup de tronche parce que le rital le charriait en lui disant qu'il avait besoin des soigneurs pour finir le match... Une p'tite pilule miracle, Zine ? La manière dont il s'essuie les crampons sur le pauvre Saoudien, j'crois bien. Enragée, l'icône ! Pleine à craquer de bonne agressivité ! L'avait pas dû baiser, j'vois qu'ça ! Pis de toute façon, comme disent Deschamps (un champion !) et Blatter, le foot, c'est une question de technique balle au pied, ça sert pas à grand chose de courir comme un garenne sans s'essouffler ! Mais oui mon con ! Bien sûr !

Et avant la Corée et la bérézina de l'équipe de France, hein ? J'me souviens avoir lu cette info, je ne sais plus où : le médecin de l'équipe de France retenu par les douanes coréennes pendant de longues longues heures... Et qu'ils ont inspecté tous les médocs, un à un. Certainement des douaniers étudiants en pharmaco ! Résultat ? Pas de souffle, pas une once d'énergie pour les Bleus. Mais c'était la chaleur, fieu ! Et l'humidité, quelle chiasse ! Quatre ans plus tard (en Allemagne, chez des gens civilisés, quoi !), on est en finaaaaale, on est en finaaaaale ! Le toubib, quant à lui, parle de dopage... Il veut vendre du papier, c'est pas possible autrement ! Reste que même dans les équipes internationales "espoir" (vu de visu), les médecins viennent filer des pilules aux gamins à la fin des matchs. Mais c'est sûrement - forcément, même ! - des vitamines !

On pourrait également mentionner l'OM de 93, Maradona, le labo privé du Milan AC, la subite épidémie de mort d'anciens joueurs ritals de 50 piges, la vidéo de joueurs italiens avec les intra-veineuses dans le bras en train de mimer qu'ils sont chéper, du dopage d'État de l'ex-RDA et tant d'autres, mais à quoi bon ?

Et que dire de l'athlé ? Du rugby ? Des sports pros ricains (joueurs de la NBA aux mâchoires carrées, forte mortalité en NFL) ? De la natation ? Des tennismen (et women) aux nez pleins de poudre ? Et les autres aussi, je suppose, s'il y a du fric à rafler.

Note que je ne leur jette pas la pierre à tous ces labos... qu'est-ce que j'raconte... à tous ces sportifs. En fait, si c'était moi, ils feraient bien comme il leur chante. Qu'ils crèvent un peu plus tôt, j'm'en cague. T'en as combien d'autres qui meurent à cause de leur boulot, à force de trimer dans les usines, les mines et autres ? À bouffer du produit chimique pour que les grandes compagnies puissent se faire quelques milliards ? Et les tests de médocs sur des villages africains reculés (pour la moitié, un placébo, pour l'autre, la vraie came ! Et attention aux tâches !) ?

Alors franchement, on ne va pas pleurer si les footeux ou autres se dopent à plein tube, quoi merde ! Z'ont des médecins de pointe et de la caillasse pour se faire réparer, contrairement à ceux qui bossent le nez dans la merde pendant des lustres... C'est vraiment histoire de faire le bien pensant !

Les politicards, les pisse-copies et les labos pharmaceutiques se font du blé sur leur dos. Comme toujours, à qui profite le crime, quoi ! Faut donc pas venir crier au charron quand, finalement, les gamins commencent à avaler des prods pour espérer atteindre le haut du panier ! Dura lex, sed lex !

vendredi 24 mai 2013

B.B.

Tiens, je rêvassais, l'autre soir, alors que le sommeil me fuyait. J'imaginais enfin courageux, écrivant un manuscript, un script, une historiette à la mords-moi. Et, étant donné mon talent (ben quoi ? C'est p't'être toi qui m'en balancerait, des fleurs ?), le résultat était plus que pas mal. Utilisable en somme.

Et j'm'imaginais en train d'écrire une lettre de motivation, qui, bien souvent, te motive surtout à tout laisser quimper ! Je parcourais mes amours cinématographiques. Bon. La plupart sont morts. Ah... La Grande abbuffata de Ferreri ! Miam ! Mais il est mort ! Et moi, je parle pas aux morts, les pôvres. Z'ont réussi à se débarrasser de ces cons de vivants, c'est pas pour qu'on vienne les faire chier après ! Nan ?

Et soudain ! Bam ! V'la qu'ça me vient ! Blier (Non, pas Bernard, vu qu'il est mort et que, comme je viens de l'écrire, je les laisse tranquille à siroter leurs alcools en matant des culs comme t'en as jamais vu, toi, vivant peu, mais vivant) !

Les Valseuses, Tenue de Soirée, Calmos... quel pied ! Bon, j'me berlure sûrement, mais il me semble qu'il est de ce genre d'homme qui lirait une bafouille un peu conne, mais amusante. Qui ne tente rien, de toute manière ! Et pis j'ai pas de script, donc bon, le résultat m'importe peu. C'est juste un jeu, mec. T'emballe pas comme ça, tout de suite, dès qu'un type un peu moins terre-à-terre que toi (ce qui, selon moi, est une preuve de réalisme, mais bon) croit en sa bonne étoile. Tu la vois ? Juste à gauche de Sirius B (constellation qui serait connue des Dogons et des Aborigènes bien qu'invisible à l'œil nu ! Mais c'est une autre histoire...) !


Donc ça ferait comme ça ma bafouille à Bertrand. D'abord, pas de Cher truc ni de M. machin. Ou alors, à la limite, un B.B. (comme ça, ça peut resservir si tu écris à Berthe Bérurier, Brigitte Bardot ou si tu t'essaies à la divination pour boire un coup de rouquin avec Bernard) ! Tout simple. Presque anodin. B.B. M'sieur B.B., tu dis ? Mais toi, alors, ta connerie, tu la portes en étendard !

« N'ayant pas grand-chose de mieux à foutre que d'emmerder les gens, je vous écris un mot, m'sieur Pierrot (oups, désolé, j'ai les neurones qui s'emmêlent les pinceaux, je reprends), je vous écris un mot, B.B., pour voir si, des fois, vous n'auriez pas quelques minutes de votre vie à gâcher (sur les chiottes, peut-être, ce qui transformerait mon verbe en gâchier) en lisant ma p'tite historiette à deux francs six sous.

Je sais, je sais, ce n'est certainement pas votre taf que de lire des scripts balancés par des cons anonymes, mais mon amour de votre œuvre (mouille-moi, mouille-moi la compresse avec les doigts !) me pousse à me tourner vers vous. Vous m'avez, pour ainsi dire, dépucelé cinématographiquement ! J'avais bien eu des branlettes filmesques auparavant, faut avouer. Mais Buffet Froid ! Alors là ! Chapeau bas. Pour vous dire, je l'ai tellement regardé que, depuis, j'ai perdu 3/10e à chaque œil ! Avouez que je n'mens pas ! L'onirisme naninana... Ce cauchemar éveillé patatipatata... Cette atmosphère digne de Kafka blablabla... Je n'aurais qu'un mot : bravo !

Votre « univers cinématographique », comme disent ceux qui s'écoutent écrire, me semble faire écho (je sais, j'me mouche pas du coude, je devrais intervertir. Là, on croirait que son univers colle au mien ce qui, même avec ton cerveau de poisson rouge, est bien entendu le contraire. Quoique... Et puis tu sais quoi ? J't'emmerde ! T'as qu'à la récrire (ou réécrire, comme tu veux) toi-même), me semble faire écho, disais-je avec que ces cons m'interrompent le flot, au mien. 

Rapide résumé de mon histoire, pour arrêter de vous faire chier avec cette lèche. D'ailleurs, j'ai la menteuse sèche et je risque de vous égratigner le fion. C'est l'histoire d'un mec, qui pousse une porte, puis entre... C'est un tuyau de m'sieur Dard, qui conseille à tout écrivaillon en puissance de commencer ainsi : Il poussa la porte et entra. À la ligne. Bon, le reste, c'est plus que des détails. Un peu de cul par-ci, un peu d'intrigue par-là, des coups de théâtre, des dialogues ciselés, une ambiance... une broutille, non ?

Bon, ça fait un peu court, comme ça, mais pour vous filer plus d'infos, faudrait que je l'ai écrit, cette merde ! Et là, j'imagine juste la lettre que je vous enverrais ! Suivez un peu, quoi, m'sieur B.B. ! Vous aez du jeu dans la comprenette ou quoi ? Alzheimer qui se faufile ? Z'avez pas pris vos pilules ? Oh et puis merde !

Je vous prie, l'artiste, de bien vouloir agréer gnagnagni gnagnagna... »

Pas mal, non ? On sent le style, la portée du bonhomme. Bon ben reste plus qu'à écrire le script... Bouge pas, j'reviens !

jeudi 23 mai 2013

Dieu : J'passe la main ! Merde !

Faut se rendre à l'évidence, les aminches, Dieu s'est barré. Il en a eu plein le fion de vos conneries. L'humain, merci bien ! Faut s'le fader ! C'est pas un cadeau ! Son chef-d'œuvre ? Mon cul ! Sa douleur, ouais ! L'idée était belle, mais la réalisation... Mamma mia comme ils disent au Japon !

Donc, selon moi, il a laissé les hommes à Lulu. Il l'appelle comme ça, Lucifer, quand ils sont en privé. J'ai mes sources (eau chaude, eau froide, sur l'évier et un puits pour le pernod) !

Il lui a dit, textuel :

« C'est bon, ça y est, j'en ai ma claque. Ils me cassent les noix, les ovaires et le reste ! » Parce que Dieu est une femme, un homme, plus que ça et moins que ça, également. On ne va pas se lancer sur l'idée d'infinité de Dieu, parce que, sinon, on ne sera pas à l'heure pour becter la soupe. Ah... Thomas... un beurre ! Et pas un beur ! Ça c'est Augustin !

Il/Elle/Ça a poursuivi : « Putain, ça aurait pu être bien pourtant ! Mais c'est comme quand t'imagines une meuf sans chicot qui te taillerait un calumet de l'happé (parce que Dieu parle le San-A dans le texte. Tu voudrais qu'il parle quoi, toi, Dieu, à part Araméen et argomuche?) ! Au début, c'est aguichant, presque plaisant. Mais la gerbe te vient rapidement... » Pendant ce temps-là, Lucifer continuait la tambouille en hochant des cornes. Un couscous, j'crois me souvenir. Épicé à mort ! Tu penses, Satan, le feu, il aime ça !

Pis Dieu a conclu, un peu las : « Moi, les zoziaux, les grands espaces désertiques, les forêts, la beauté terrestre, je garde. Je vais continuer à m'en occuper ici et là. Mais les cons d'humains, c'est finito ! Terminé ! T'en as la charge, mon Lulu. » Tu comprends maintenant ? Pourquoi les dirigeants ? Pourquoi cette merde sans fin ? Cette haine ? Cette connerie érigée en religion, en civilisation, en histoire ?

Donc voilà où qu'on en est. À force de belligérance, de stupre, de stupidité, d'envie et autres joyeusetés, l'Homme se l'est foutu à dos, Dieu, c'est certain. Je ne L'en blâme pas !

Moi, des fois, souvent, je rêve d'un Zeus-enfant qui foutrait tout ça en l'air, comme un château de sable, pour recommencer à zéro. Mettre fin à cette engeance puante, grouillante, destructrice et imbécile ! Peut-être réessayer les dinosaures, nan ? Ou l'avènement des insectes ? Amener des extra-terrestriens bien neufs, pleins d'avenir ? J'sais pas, moi. Quelque chose. Mais quelque chose d'autre ! Lui faire une bonne purge à la belle bleue, avant que ces cons lui fassent encore plus de mal ! Donc faut tout me raser, mec. Génocider l'espèce ! Moi l'premier, siouplé ! M'oubliez surtout pas ! Amen.

T'en es vraiment un !

T'en es vraiment un, c'est rassurant. Suffit qu'on te dise de la boucler pour que tu le fasses ! Pas une insulte. Pas un encouragement. Pas une critique. Pas un « c'est ben vrai, ça ». Nada. Que tchi. Walou. J'attendais un peu, voir si jamais tu te décidais à participer. Mais nan. Bon ben c'est comme ça, quoi.

C'est à l'image de cette chère France, vieille et pourrissante. Même plus riche de son histoire. Rincée. Mourante. Mais le sourire aux lèvres !

Moi, les gens heureux me font flipper. Ils cachent quelque chose. À trop montrer qu'ils sont contents, ils doivent être bien tristes à l'intérieur. La joie, c'est un truc à te permettre en solitaire. Comme une bonne branlette de l'âme. Tu peux pas partager avec les autres, ces vampires. Ils voient un bout de sourire et ils te bectent le bonheur. Achtung, mec, comme disait Dard-Dard !

T'as vu les politicards, comment ils ont le sourire accroché quand ils te piquent tes économies de 20 ans ? Tu les vois faire la gueule quand ils détournent les fonds publics ? Que nenni ! Ils rigolent ! À gorge déployée, même ! Tout pareil quand ton meilleur pote baise ta femme. Il n'en pleure pas. Il a ce sourire narquois et ce petit air moqueur. J'te dis, méfie ! Les gens heureux sont dangereux, toujours !

Pour en revenir à notre beau pays qui est le nôtre (attends, j'me marre un moment... ça y est !). Je ne suis pas expert, mais sa décrépitude est inquiétante. Il est où Napoléon ? Ils sont où les révolutionnaires ? Même s'ils étaient bourgeois, ils ont fait bougé des trucs ! Et nos poètes ? Nos écrivaillons ? Nos colonies, même ?

Tiens, en parlant de colonies, v'la p't'être une piste. Je la vois déjà, la France, innovant à sa manière. Elle va faire de Marine La Pen (à jouir) la première femme présidente de l'histoire ! Ces cons ! Une homasse blonde raciste plus arriviste que son con de père ! Mais elle passera par ici et elle repassera par là, tu vas voir. Ce serait risible si ce n'était pas si déprimant...

Je vois bien la politique internationale.

« Bonjour, m'sieur le Nègre ! Alors comme ça, on fout des bamboulas à la tête de vos pays en Afrique ! Et ben merde ! Des presque singes ! Bon ben j'vais quand même vous causer, mais de loin, des fois que vous auriez en tête de me violer ! Ou me bouffer ! »

Ou encore « Faut vraiment que j'aille me coltiner avec des ratons ? Quoi ? Ils ont du pétrole ? Des idées ? C'est dangereux avec les youpins d'à côté ? Nan, quoi merde ! Encore, les arabes, ça pourrait presque passer, mais des juifs ?!! Et ils veulent quoi ? Que je me voile ? C'est la coutume ? Non mais tu m'as vu Bazu ? Veulent pas non plus que je les respecte ? » Quoique là, avec leur intégrisme à la con, c'est peut-être elle qui se ferait reconduire...

Mais bon, tant pis. Allez-y les gars.  La différence sera peut-être pas très importante en fait. Le racisme, c'est culturel en France. Même à gauche ! Donc cédez à la peur et élisez ces cons. Mais vous verrez l'état du pays au sortir. Déjà qu'il est pas en bonne santé. Quoique la SNCF, voire Gaz de France ont peut-être des beaux jours !
Souvenez-vous de Toulon quand le FN était au pouvoir ! Putain, l'état des finances ! Et du reste ! Risible... Continuez, continuez, j'aurais au moins de quoi continuer à vous haïr paisiblement.

lundi 13 mai 2013

Et si les extraterrestriens (laisse, j'aime bien) étaient nous, enfin eux, enfin tu vois ?

Et si les humains du futur revenaient faire un tour pour réorienter un peu tout ça ? T'en penses quoi de l'idée ? Quoi ? Tu penses pas ? T'as raison, c'est le meilleur moyen de vivre bien !

Nous sommes nés d'étoiles mourantes, comme le répète (d'une voix synthétique mais qui porte) Stephen Hawking que, si tu le connais pas, tu ferais bien de te renseigner un peu, fieu ! L'Univers, il est en nous et autour de nous. Partout. À perte de vue et à perte de télescope. On est (et on nait) Univers, poussières de supernovae ayant explosé il y a des lustres, superbes usines à créer des éléments.

Au milieu des 234 milliards (!!!) d'étoiles (j'ai recompté à vue de nez et sur mes doigts, hier soir, et c'est à peu près ça), qui a le plus de chances de trouver notre minuscule bout de terre ? Ben nous, ducon ! Les autres nous, quoi, ceux qui viendront après, toujours aussi cons, je suppose, mais plus avancés. La relativité restreinte d'Einstein permet la dilatation du temps. Dans un sens, soit, mais nous ne sommes que des bébés cherchant à maîtriser un cerveau complexe, comprenant 100 milliards de cellules, chacun possédant de 1 000 à 10 000 connexions ! Donc pourquoi ne pas envisager le voyage dans le temps ? Tu vois ce que tu rates sur TF1 ? Quoi ? Tu ne lis pas ? T'as raison, c'est le meilleur moyen de pas voir toute cette merde qui nous enveloppe !

Imaginons donc dans quelques siècles, ou millénaires, l'homme a déplacé ses guerres dans les étoiles, il conquiert ici et là, détruit d'autre mondes, pille d'autres richesses, continue son bonhomme de chemin de con qui a le pouvoir, quoi. Et soudain, un scientifien (comme dit Béru) découvre le truc : dilater l'espace-temps pour revenir vers le passé. Et il fait quoi, le roi de l'époque, parce qu'on y reviendra bien, nan ? Roi de la Nébuleuse d'Orion ! Empereur de la Voie Lactée ! Tsar de NGC 3169 ! Imam d'Andromède ! Pape de la galaxie du Tourbillon ! Les cons ! Quoi ? Toi aussi tu veux ta galaxie ? Va acheter un Milky Way et arrête de m'interrompre avec tes conneries !

Donc, il fait quoi le roi ? Ben il assure son poste. Il envoie une mission pour s'occuper des dinosaures, peut-être. Pour modifier un peu l'ADN, qu'on soit bien malléables, bien prêts pour son règne suprême, lui le Tout Grand ! Il amenuise les gènes des ancêtres de ses concurrents ! Il prépare ceux de ses soldats à venir ! Il politique à plein, quoi ! Quand t'es humain, hein, faut pas s'attendre à beaucoup mieux. Quoi ? T'es humain toi aussi ? T'as raison, t'es une belle espèce d'humain bien que tu sois con comme la lune !

Tu vois, pas besoin de petits gris, d'elohims, de grands blonds ou de reptiliens ! Des humains revenant au bercail par des voies détournées, tout simplement. Ou envoyant des cyborgs ou des robots parce que les voyages intergalactiques, ça va un peu, mais tu te fais chier comme un rat mort, cryonégisé. Il faudrait déjà partager un bout de quelque chose avec des vies extraterrestres. Et ça, connaissant la créativité de l'Univers, c'est pas gagné. Donc communiquer avec, encore moins.

Et pis les autres races, honnêtement, qu'est-ce qu'elles en ont à branler de nous ? T'as entendu parler de communication avec les amibes, toi ? Ou avec les fourmis ? Les arbres ? T'as bien des illuminés qui essaient, mais ça foire méchamment. Quand t'es humain, t'en as rien à cirer de tout ça. Nous surveiller ? Qu'on fasse pas péter tout ? Au niveau de la planète, c'est peut-être possible, mais improbable. En admettant que des bombes pètent partout, la vie reprendrait quelques temps (pour l'Univers, une miette) après, sans les putains de virus qu'on représente ! L'Univers ? Fais-moi pas rire, j'ai les lèvres gercées ! Le trou noir (cette puissance presque impossible à penser) le plus imposant jamais découvert mesure 17 milliards de masse solaire ! T'entends ? Nan ? T'écoute plus ? Tu penses que tu dois laver la bagnole ? Ah ben ouais...

Donc faut pas chier la honte pour croire qu'on les intéresse, les z'autres ! Franchement, ils ont sûrement d'autres choses à foutre, nan ? Leurs femelles, d'un. Leurs propres guerres, de deux. Et pis ils viennent de foutre un pot-au-feu sur la cuisinière et ça, c'est sacré, même sur BD +5° 1 668 ! Quoi ? Tu connais pas ? C'est à droite après Sirius !

Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur

Encore, quand t'es con, t'es con, tu peux pas faire grand chose. Mais médiocre... Alors là ! C'est l'engeance ! La vérole ! La peste intellectuelle qui déferle sur le monde ! La vilenie absolue ! Et je sais de quoi j'cause, me débattant depuis toujours contre, essayant, en vain, de la combattre et de ne pas tomber dans ses rets ! Mais c'est dur, tu sais... Des siècles (millénaires ?) de travail pour bien tout étouffer, faut être costaud pour lutter contre. Brèfle.

Être con, ça demande rien, ou pas grand chose. Juste de pas être élevé, quoi. Être là, en bon esclave, en bon mouton. Il en faut, attention ! Comment on ferait les guerres, sinon ? Hein ? Et la guerre, y'a que ça de vrai pour relancer l'économie, non ? Y'a bon, quoi, comme disait San-A. Tu peux bien nettoyer les mecs en trop, piller tranquillou les richesses, violer, voler, faire oublier les ennuis à la maison, permettre aux épouses d'enfin s'amuser avec le voisin ou la voisine (ou encore, c'est selon) qu'en revenant 10 mois plus tard t'as un nouveau chiard à la maison mais c'est sûrement un miracle. Ta femme s'appelle Marie ? Nan ? T'es muslim ? Hein ? Bof...

Mais, après cette digression dans un violon, la médiocrité, merde ! Faut être un minimum intelligent pour être médiocre. Pas top con, si tu vois c'que j'veux dire. Faut utiliser un peu son cerveau. Faut décider, un jour, d'abandonner, de ne plus lutter, d'accepter le cours des choses, de rester à sa place (au milieu des cons), d'enfin devenir fainéant, subir et en être fier. La bonne vieille routine, quoi. Râler au comptoir avec les aminches avant d'aller tringler bobonne et foutre une trempe au gamin. Ou d'aller tringler le gamin et foutre une trempe à bobonne ! Les humains, tu sais, faut pas trop espérer !

Tout ça pour dire qu'au lieu de parler de démocratie, on devrait parler de médiocratie. Devenir bien homogènes, bien moyens, surtout pas péter trop fort en public ou avancer des idées étrangères. Ouh là !

Dès l'école, ça commence. T'es un peu original, un peu rapide : achtung ! Nein ! Rentre dans le rang ! Sinon, c'est l'échec. On a une classe à médiocriser. On peut pas s'occuper des intelligents, quoi, merde ! Non plus que des cons. Va dans une école privée avec ceux qui ont le droit, nanmého (ça marche pour les deux catégories l'école privée, le con et l'intelligent. Ils arrivent même à en sortir les deux à la fois : des cons intelligents, mais c'est une autre histoire) !

Manquerait plus que tu sois créatif et que tu sortes de là éduqué ! Trop dangereux, mon poto. Ils (eux, ceux-là, tu vois ? Nan ? Tant pis) ont besoin que tu baves devant ta nouvelle tire, que tu te laves bien le cerveau avec leur tévé, que tu sois pas d'accord pour payer des impôts mais sans être trop outré quand le politicard ou le banquier détourne des sommes que même après une vie de travail tu n'en auras jamais même le dixième (ils méritent eux, ils ont travaillé, ils sont nés !), que la terre tourne rond en somme, et que les moutons soient bien gardés !

Les bourgeois qu'ont fait la révolution (ou qu'on envoyé les pauvres la faire pour eux) ont inventé le plus beau des esclavages : la démocratie. Tu crois que t'es libre ? Que tu décides de quelque chose parce que tu paies tes dettes et que tes enfants bossent pas (encore) à l'usine ? Alors bon, reste modéré mon bon z'ami. Crois (en Dieu, au FN, à la science, en ton nouveau crédit, en ta famille, c'que tu veux) ! Et tais-toi ! Médiocre !

jeudi 2 mai 2013

On est mal...

Superbe article trouvé par un ami qui me veut du bien (et qui s'est installé dans un lointain pays parce qu'il croyait qu'on y jouerait avec sa pine-hochet... va savoir !), une vision du lumpenproletariat me permettant de constater que je ne suis pas seul à regarder cette société (je n'ose même pas parler de civilisation... faut pas déconner non plus) d'un œil torve et dédaigneux.

Les batards qui gouvernent le monde nous mentiraient-ils depuis toujours ? Naaaaaaaaaan ? Vraiment ? C'est hallucinant ! Et en plus, au lieu de simplement partouser, sniffer de la blanche et faire des virées en vacances, ils réfléchissent, depuis des millénaires, au meilleur moyen de conserver leurs esclaves heureux ? Ah mais ça alors ? J'en reste baba...

Et mes anciens cons-frères et connes-sœurs des médias seraient de mèche (enfin les chefs, quoi, comme d'hab') ? Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ? Douce France, cher pays de mon enfance où on m'a appris que si t'es Français, t'es Français. Là était soi-disant sa grandeur, à l'Hexagone. Mon cul, ouais ! Une petite poule pavanant et prétendant être une autre. T'es de souche ou d'origine étrangère. Nobliau ou roturier. Né ou pas, quoi. C'est tout ce qui compte.

Si j'avais le temps, je rechercherais les papelards de Science-Po qui précisent, noir sur blanc, que si tu n'as pas de famille ou de connaissances dans le milieu, tu peux te la mettre sur l'oreille pour la fumer plus tard. Tu n'appartiendras jamais. Tu vois, ils ne s'en cachent même pas ! Pour quoi faire, d'ailleurs ? Vous êtes trop cons pour voir quelque chose... Alors à quoi bon se faire chier, hein ?

Donc avis à toi le reubeu, avis à toi l'européen de l'Est, avis à toi le français de basse souche, avis à toi le révolutionnaire à deux balles, avis à toi le p'tit nazillon, avis à toi mon p'tit coco, avis à toi le reunoi, avis à vous tous, d'ici et d'ailleurs : on vous la met profond, sans vaseline, avec un du gravier, donc arrêtez de sourire, bordel ! À moins que vous y preniez du plaisir... Là, les goûts et les couleurs, je ne juge pas. Bêêêêêê !