vendredi 20 mai 2022

Peut-être

Un matin, un paysan chinois se réveille pour découvrir que son plus bel étalon s'est fait la malle.
Le soir venu, ses voisins et amis viennent lui rendre visite, l'air grave, pour lui dire :

- Quel malheur ! Ton plus bel étalon ! C'est une journée maudite pour sûr !

Et le paysan de répondre : « Peut-être ».


Le lendemain, dans la matinée, l'étalon revient à la ferme, accompagné de cinq autre magnifiques chevaux.
Le soir venu, les voisins et amis reviennent, souriants à pleines dents, et lui disent :

- Quel bonheur ! Quelle chance ! Cette journée est bénie des dieux !

Et le paysan de répondre : « Peut-être ».


Au troisième jour, le fils du paysan, essayant de dompter les nouveaux chevaux, se brise la jambe.

Le soir venu, voisins et amis défilent à son chevet, la larme à l'œil, disant au paysan :

- Quel malheur ! Comment vas-tu faire pour t'occuper de tous ces chevaux sans l'aide de ton fils ? Quelle calamité !

Et le paysan de répondre : « Peut-être ».


À midi, le lendemain, des recruteurs de l'armée déferlent sur le village pour enrôler tous les jeunes hommes et les envoyer à la guerre. Le fils du paysan, à cause de sa jambe cassée, ne fait pas partie du lot.
En soirée, les voisins et amis, en pleurs après avoir vus leurs fils partir vers une mort certaine, disent au paysan, avec un peu de rage dans la voix :

- Quel chanceux tu fais ! Tous nos fils sont partis et tu es le seul qui a encore le sien avec lui ! Ta chance est vraiment incroyable !

Et le paysan de répondre : « Peut-être ».


vendredi 22 avril 2022

ebliB aL


J'ai une idée de bouquin qui restera sûrement dans les tuyaux vu que je suis faignasse et médiocre, vaguement incapable. Mais bon, v'la l'idée. Peut-être que des gars moins cons que moi en feront quelque chose.

On va utiliser THE livre : la Bible. Vu qu'on inverse un peu tout, on va appeler ça ebliB aL. C'est pas une anti-bible. Rien contre les pauvres croyants qui ont besoin d'un Roi des Cieux, petit papa Noël à barbe blanche prêt à les envoyer en Enfer. Nan, ça c'est l'église et c'est politique. Rien à voir avec la religion selon moi. Mais je peux me tromper.

Donc les persos principaux, les héros si tu veux : Samaël et Lilith. Les méchants de l'histoire ? Les Archanges majeurs, à savoir Michel, Gabriel, Raphaël. Après, t'en a d'autres dans la milice : Uriel, Barachiel, Sealtiel, Chamuel, Azazel, Jophiel, Tsadqiel et Métatron. Je dis méchant, mais ça n'est pas approprié. Ils font juste ce qu'ils ont à faire. Ce sont de bons petits soldats, quoi.

Vite fait, quelques titres. Michel (qui veut dire Qui est comme Dieu), c'est le Chef de la milice céleste des anges du Bien. Le Prince des Archanges. L'Archange du 1er rayon. Le Défenseur de la loi. Le Chef des forces du ciel. La Balance de pesée des âmes. Le juge et guide du salut des âmes pour l'Enfer et le Paradis (j'invente rien, c'est dans les écrits antiques ou moins antiques je crois). Il est gardien du Jardin d'Eden et contrôle la pluie et le vent.

Parce qu'en fait, l'Univers est peuplé à fond les ballons. La Terre, c'est 4 milliards d'années. L'Univers, 14 milliards ! Donc tu penses bien que… Mais là où les gens se trompent, c'est qu'il n'est pas peuplé de créatures étranges : juste d'humains à des stades plus ou moins évolués, ce qui change l'apparence fatalement. Et à un moment donné de l'évolution, l'Homme a découvert un secret : tu peux rester en vie pendant des millénaires si tu réussis à chourer suffisamment d'« énergie de vie » ou « énergie vitale » ou quoi ou qu'est-ce (tu penses bien que si on l'avait vraiment découvert, y'aurait déjà des fermes à humains). Et comme les humains ne sont que des humains, ils voient leurs sœurs et leurs frères comme des proies.
Comment ils font pour survivre les voyages interstellaires ? Ben je sais pas moi. Ils manipulent l'ADN. Ils envoient des robots. Ils sont en hibernation pour le long voyage. Ils sont super-évolués, quoi. Moi, j'le suis pas !

Pour ce faire : tu laisses l'humanité évoluer pendant 3 000, 4 000 ou 5 000 ans, puis c'est la moisson des âmes. On prépare un cataclysme et voilà le travail. Tranquille Mimile, tu peux retourner cultiver tes poireaux sur ta planète d'accueil.

Donc ils se servent de Samaël en tant que nec plus ultra des boucs émissaires. Le sacrifice ultime. du jour au lendemain, fini de rejeter la faute sur les Arabes, les renois, les asiates, les pauvres, les presque pauvres, les à peu près pauvres, les pas pauvres mais, les anciens pauvres, les nouveaux riches, les petites gens, les grands méchants, les fainéants, les sacripants, les malotrus, turlututu chapeau pointu à la source de tous les malheurs du monde ! Nan, c'est ce maudit Samaël : bouh, le méchant ! On finit le tralala en lui coupant le coup. Et tu penses bien que le sang d'ange déchu, ça contient du pouvoir, grand !

Samaël, c'est le détenteur de la sagesse occulte. Le délateur, le séducteur et destructeur des mondes, à sa voir LEUR monde : Babylone. Du coup, ils ont vite fait sur le gaz inventé un nom démoniaque : Satan. En fait, ça veut plutôt dire « Vent torride du désert », mais ça marche moins bien quand tu sors ça du Moyen-Orient, faut avouer.
Mais comment réussissent-ils à contrôler ce être si puissant ? Facile : ils le tiennent pas les couilles. Enfin, ils le tiennent par ce à quoi ses couilles aspirent, à savoir Lilith.

Lilith, c'était la première femme d'Adam. Mais au lieu de devenir une bonne petite ménagère et jouer à bobonne à la maison, elle décider de s'enfuir dans la mer Rouge. Faut dire qu'elle a été façonnée avec de la terre impure cette greluche. Dieu (ou le grand boss de l'époque, tu fais comme tu veux) envoie Sanoï, Sansenoï et Samangelof pour la récupérer, mais ça foire et du coup, un petit coup de marketing et elle devient maléfique, synonyme de nuit, vent, tempête et désert. Il faut qu'elle foute la trouille parce qu'une femme libre et pas soumise au mari, faut quand même pas trop déconner.
Au passage, elle a émergé en même temps que Samaël. Tu mords, gros ? T'as capté ? Ils le tiennent par là. En plus, il est immortel, donc une petite coupure à la gorge tous les 3 000 ans, ça le laisse froid le gars.

Si tu réussis à libérer Samaël et Lilith, on peut commencer à foutre le dawa dans leur moisson.

V'là le topo. Après (et c'est là que le bât blesse pour moi), faut sûrement inventer une histoire de libération de l'humanité, de révélation, de combats terribles pour que nous, civilisation unique (laisse-moi vomir) stoppions ce cercle infini d'élevage et d'abattage. Qu'on se libère du joug de l'oppression capitaliste, quoi ! Enfin tu vois ce que je veux dire.

vendredi 8 janvier 2021

Adam et Ève : les serpents

« Tu fais chier l’Homme, ma grosse », rouspète-t-il en passant la porte. Couvert de chair, de sang, de boyasses et d’autres choses peu racontables, le bellâtre se rue jusqu’à la cascade intérieure pour se glisser sous l’eau fraîche. Pestant, empestant, tempêtant, il claironne : « Je sais que t’as pas inventé l’eau tiède, mais de là à rien comprendre à ce point… »

« Mais ils en ont une comme un bras. Je ne peux pas résister ! », argue sa compagne, légèrement déconfite, un vague sourire de contentement aux lèvres.

« Baiser les géants, c’est niet ! Tu n’as qu’une seule règle à suivre et c’est déjà trop. Putain, Lilith, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Une larme perle à son œil gauche (le meilleur), se mêlant à l’eau tombant drue.

« Faut toujours que t’en rajoutes. T’es un vrai comédien… J’ai l’esprit d’aventure, c’est quand même pas ma faute ! Quand je vois ces gros zobs dodeliner devant moi, ça me porte aux sens, c’est humain, non ? »

Ce dialogue a malheureusement été censuré de la Bible. Il y était à l'origine, je le jure ! C'est en Araméen de Bethléem, à droite en sortant de l'ascenseur. Tu parles ça, toi ? Alors ta gueule bordel ! Toujours à venir regimber. Tu vas foutre le bordel chez les politicards parce que tu paies plus d'impôts que ceux qui font des millions par mois ? Sérieusement…

Donc c'est écrit que le jardin d'Eden était protégé par des géants. Qui sait, peut-être des dinosaures ? Quelques T-rex pour protéger les alentours, ça doit assurer, nan ?

Et t'as capté pourquoi le serpent ? Le bon gros serpent qui s'allonge quand tu remues les miches, ma chérie. Et cette pauvre Ève qui ne pouvait pas résister, vu que la morale, à cette époque, hein ! L'église n'était pas encore passée par là.

Mais ça ne faisait pas les affaires d'Adam. Il était monté normal, lui. Il n'avait pas d'aubergine à proposer. Il avait l'impression de se balader dans le Gouffre de Padirac, le gonzier. Du coup il rêvait du temps avec Lilith. C'est sûr qu'elle était indépendante, intelligente, sur un pied d'égalité avec lui, mais au moins elle n'était pas obnubilée par les gros serpents à portée de main (et bien d'autres choses).

Mais que veux-tu : les voies du Seigneur sont impénétrables, elles. Et il fallait bien qu'il fasse tourner l'usine. Enfin… on capte mieux pourquoi Caïn et Abel, les deux premiers fils, se sont comportés comme des voyous ! 

Boni pastoris est tondere pecus, non deglubere



Esclave ! Espèce d’esclave ! Tête d’esclave ! Tu crois quoi, gars ? Qu’on a plus de liberté de nos jours ? que comme t’as pas de maître qui te fouette pour te faire avancer ? Que t’as du libre arbitre ?
Banquiers. Assureurs. Politicards. Militaro-industriels. T’es couvert, t’inquiète. Contente-toi de mater la téloche, de jouer sur ton portable, d’aller grailler un burger et t’es bon, pas de pet. Dors bien. Du sommeil du juste. Fais bien caca, surtout, c’est essentiel. Fais des gosses, des fois qu’il faille du troufion (et puis faut refaire les stocks des curetons. Ils les aiment jeunes. Et frais). T'as le cerveau branché sur la pub’. Tu t'enfiles de la malbouffe à pleins tonneaux. Les jeux rythment ta vie.

Comment justifier qu’ils aient le pouvoir s’ils ne l’ont que sur les autres ? Ces classes dominantes ne peuvent survivre que par l’autre.

Mais le véritable pouvoir n’est-il pas celui exercé sur soi-même ? Les forts dépendent des faibles. Le héros n’existe que par la foule qui bave à ses pieds.
J'ai l'impression qu'on arrive à un tournant majeur. Peut-être parce que je vieillis. Les choses me semblent un peu lugubres et les élites semblent proches d'essayer un truc vraiment mauvais. On arrive à la fin d'un cycle et souvent, ça part grave en sucette. Mate un peu l'histoire et tu verras.

Enfin, fais ce que voudras, comme disait l’autre. N'oublie quand même pas que les types au pouvoir, ils se chient dessus eux aussi. Ils ont l'air de tout bien maîtriser, mais ça improvise à bloc. Donc faites tout péter un bon coup, merde ! Allez au bout des choses. Arrêtez de vous tailler des pipes l’un l’autre et revenons aux bons vieux conflits d’antan. Comme le disaient des troubadours, autrefois : « Mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ? »

J’entends déjà les cris demandant de mettre le holà. Appel à la haine. Feu aux poudres. Bien-pensance de mes couilles. J’en ai rien à secouer, pour être honnête. Moi, j’pars à hue et à dia. Je donne la curée. Les bas morceaux, je raffole. Le pilori, ce serait déjà une récompense.

Ou alors faut stopper la parlote. Moi, j'suis une larve et je ne fais pas grand chose, mais je la ramène pas. Enfin, je la ramenais pas. Imagine que ce blog commence à être lu. Va falloir que je me sorte les doigts. On n'en est pas là, fort heureusement.

Ah, quelle époque ! Au moins, à Rome, c’était moins faux-cul. Celui qui aura les couilles de réinventer les combats de gladiateurs et les carnages par animaux interposés, je lui promets un bel avenir !

mardi 31 mars 2015

Les ânes préfèrent la paille à l'or

J'écoutais Glenn Gould, hier. En fait, j'écoute Glenn Gould tous les jours, donc c'est con comme début. En tout cas, il y a quelque chose d'airy dans son jeu (j'adore le Français, mais ça fonctionne mieux en angliche, là). C'est délié, c'est technique ; certains disent pourtant que c'est trop, que ça tue l'esprit (enfin un esprit, je suppose, parce que tuer l'esprit, accroche-toi).
Du coup, je me suis souvenu d'une conversation que j'avais eu avec un prof de percussion (ancien hautboïste très très prometteur à qui la vie a fait une farce : un souffle au cœur !). En gros, nous étions tombés d'accord sur le fait que le Conservatoire de Paris (Paname, toujours Paname, filez-nous un Roi nom de Dieu) formait des robots. Très techniques, mais sans âme ces musicos. Faits pour assurer en concert. Mais en fait, grâce à Gould, j'ai évolué : tu peux être technique et avoir une âme. Comme quoi tout arrive.

Je pense que cette technique absolue, cette perfection instrumentale peut servir. Seulement, pas pour tous les instruments. Au piano, pas de souci. C'est le summum. Gould te fait ressortir toutes les voix, l'une après l'autre, en même temps, comme il l'entend. Il maîtrise chaque seconde et c'est parfaitement hallucinant. La guitare, je pense, peut également viser cette perfection. Les instruments polyphoniques en somme. Les autres, ils peuvent baver un peu, faire des fioritures, ça ne mange pas de pain. L'excellence dans les instruments à vent me semble irréaliste. Peut-être même insensée. Va savoir.

Petite précision, je parle de Gould uniquement quand il joue Bach, Beethoven voire Mozart. Les autres compositeurs, j'm'en branloche. J'ai pas écouté et je doute que j'écouterais (c'est un mensonge. J'ai étudié la musique, mais je suis snobinard). Je manque de culture musicale (malheureusement perdue au coin du bois) pour véritablement comprendre. Je sais, je sais, c'est certainement idiot. Mais c'est comme ça. J'ai trop à faire avec ces trois-là pour aller me fader du Brahms ou du Strauss.

Ce qui m'amène à la seconde partie de mon laïus, la naissance de la philosophie. Je lis de nouveau ce petit livre merveilleux de Friedrich et j'accorde (du verbe accorder, être d'accord. Ta gueule) : les mélanges, faut pas. Les hybrides, c'est déjà le déclin. Il me faut du pur. J'entends déjà le cœur des intellos me rire au nez et me lancer qu'aucun de ces trois compositeurs n'est pur. Certes. Je pourrais défendre mon point de vue, mais j'ai du taf. Et, de plus, je vous emmerde profondément, d'une belle chiasse jaunâtre et odorante, fuca te l'offre (J't'aime bien, t'inquiète, on en parlera sûrement un jour). 

Donc, la Philosophie à l'époque tragique des Grecs m'a toujours causé. Ses thèmes résonnent merveilleusement pour quiconque aime l'absolu. Va falloir que je te mâche tout, non ? Je me souviens comment ils parlaient de vous (les cons) en cours de philo : l'homme de la rue. Et pour cet homme de la rue, il faut vulgariser (c'est-à-dire « parler comme le vulgaire, le commun des hommes ») ! Tu vois comment ils te considèrent ? Ça fait mal au fion, non ? Quoi ? Tu comprends pas ? Bah ouais, je sais. Et encore, là, je te parle des profs de philo de Reims ! Donc, déjà, c'est des bons loosers les mecs ! Imagine les vrais dirigeants ce qu'ils pensent de toi… J'en démords pas décidément : faut un Roi ! Vive le Roi ! Vite, un Roi ! Voire une Reine. Une Régente. Je veux bien la jouer moderne sur ce coup.

Je m'égare dans mes conneries et du coup, j'ai rien expliqué. Pour vraiment faire très très bref et ne pas te faire exploser le cervelet, Nietzsche parle de ceux qui vivaient la philosophie ; qui la légitimaient parce qu'ils ne se contentaient pas de penser, mais qu'ils la vivaient en permanence. Les purs ! Les présocratiques ! Ceux qui pensaient par eux-mêmes, pour eux-mêmes, sans rien céder à rien ni personne. Nec Deus Nec Dominus !

Platon, c'est déjà un hybride (húbris) ; il descend déjà la pente. Et selon Nietzsche, ça se voit également dans sa personnalité. Alors que chez les autres, de Thalès à Socrate, tu avais des hommes taillés dans le roc. Leur personnalité était aussi pure que leur pensée. Aussi dramatique. Aussi imposante. Avec Platon, tu commences à entendre gémir de pauvres hommes. La maladie prend racine. La force destructrice et dévastatrice de la grande santé commence déjà à s'épuiser.

Tout ça pour une petite considération, qui, selon moi, devrait faire partie des sujets du bac de cette année : « Si Platon initie un déclin, que penser de BHL ? »

Si, à midi, le Roi te dit qu'il fait nuit, contemple les étoiles.

Rendez-nous not' bon roi, nom de Dieu ! Notre Roy, même ! La France est mûre. Je pense que c'est l'idée du siècle. Celle qui relancera la France, l'Europe, le monde, l'univers, même !!! Le retour du Roi, en version française. Bon : Bourbon, Orléans, Bonaparte, la lignée sera à définir. Moi, j'suis pas compétent (con-pétant comme dirait Dard). Peut-être au fleuret non moucheté. Ou un bon vieux duel. Ou alors, pour faire moderne, un Fort Boyard, avec les tigres en liberté.

Faudra commencer avec une monarchie constitutionnelle, au début, pas trop froisser les révolutionnaires et républicains de tout poil. Y'a quand même eu des dégâts depuis la Révolution. Va falloir revenir aux bases de la monarchie. Mais ils s'habitueront, tous. Ils adoreront ça, même. Surtout ceux qui regimbent. Les dîners au château, la lèche au souverain, le poison, les complots, les arabes à Poitiers, quel pied ! Et doucement, on reviendra vers une bonne vieille monarchie absolue et la France reprendra sa véritable place dans le monde.

Faut ça, mon coco. Écoute, on pourrait remplacer cette merde de télé réalité grâce au Roy. Finito les séries ricaines, place à la vie du bon Roi ! Les angliches vont pas assez loin. Ils ont pas coupé suffisamment de tronches pour voir les possibilités. Trop de respect pour la « Couine ». Trop anglais, quoi.
Nous, non, on ira pour la santé des couilles du Roi. Les règles de la reine et de ses maîtresses (au roi et à la reine, faut être moderne quand même). Qui aura le premier mâle ? Les oreillons du dauphin. Quoi ? Non, pas Flipper ! Con d'homme (condom). T'es quand même bête à bouffer du foin. Retourne à ton Pernod. Comment ? Tu bois du Ricard, espèce de plébéien ? Quoi ? Qu'est-ce tu racontes ? C'est pareil, les deux ? Ah ouais. Bah laisse moi un peu de foin, frérot. 

Pour en revenir à ma révolution, faut la faire vite fait. Sortir la couronne. Reprivatiser Versailles. Virer ces cons de touristes et foutre des webcams partout pour bien voir en direct qui vient sucer le dard du Roi. Un abonnement mensuel pour accéder au flux et on est de retour au premier plan mondial, mon lapin. Ce serait du lourd, j'te jure !

Bon, j'suis intéressé, faut avouer. Moi, je demande le retour de ma lignée de bourreaux, que j'ai un boulot assuré pour les siècles des siècles. Avec ma petite invention : les tortures de pédophiles en direct. On pend par les couilles, on coupe des membres, on fait boire de l'acide, on fait violer par un taureau, tout ça en direct, tout bien. Faut se manier vu qu'il y a un forcing pour les faire passer pour de bonnes gens un peu malade. D'ici que tu doives vendre ta gamine de 7 ans au maire, y'a pas loin. Comment ? On faisait ça au temps de rois ? Peut-être bien, ouais. Ça empêche pas

 Faut se mettre à niveau de la nouvelle tendance religieuse aussi. Le trending est puissant. Ils coupent des tronches au couteau, j'utiliserai la guillotine. Et en plus, moi, je couperai des queues ! À chacun sa spécialité, quoi. Allez les gars. Faisons-le. Virons ces petits bourgeois qui détruisent la grandeur de la France. Revenons à la vraie sodomie ! Je veux un roi, merdre !

jeudi 19 mars 2015

Comme je suis entre moi...


J'ai bien réfléchi (au moins 3 minutes) et là, illumination : je suis seul, ici, perdu au milieu d'une Toile immense et peuplée de merdes bien plus puantes que la mienne. Du coup, c'est comme si j'écrivais mon journal intime, non ? Ben si.

En fait, c'est comme si je me tenais au milieu d'une agora et que je criais, aphone, ce que je pense. Enfin, j'utilise penser à défaut de mieux. Je n'ai pas cette prétention. Y font ça, les angliches, à Hyde Park, avec le Speakers' Corner. Blabla blabla blabla, avec l'accent cockney, ça doit en jeter. Les angliches... eux aussi, ça mériterait qu'on s'y penche. Ou pas. Selon moi, ce que tu racontes, tout le monde s'en cague, à moins que tu vendes du sexe, de la magouille, du sang et des larmes. Quoiqu'ici, c'est encore pire. Même si tu donnes ça, c'est pas sûr qu'on te trouve. Faut dire qu'il y a de la concurrence.

Du coup, ça fait mon blaud. Je vais pouvoir balancer mes trucs. C'est comme si j'avais un stockage gratos au vu et au su de tous. C'est un peu une baleine blanche cérébrale.

Et bon, s'il y a des gens qui s'échouaient ici et que ça amuse, voire que ça intéresse (les cons !), qu'ils pillent et volent sans vergogne. Tout est copyleft, ici. La propriété intellectuelle, je m'assieds dessus. Je conchie, même, puisque je trouve ce concept tout à fait... comment dire... inepte, peut-être ? Ouais, ça colle ? Bien. Honnêtement, placer une propriété sur les objets, c'est déjà sacrément mesquin et horrible comme concept. Alors sur les idées !!! Mais quelle bande de cons quand même... c'est à se la tailler en biseau.

lundi 24 juin 2013

Judas, ce héros !

Tu connais les Évangiles ? T'as lu, un peu ? J't'en propose un nouveau (enfin, il est ancien, autant que les autres, mais il a presque été annihilé !) : Judas ! Et ouais, mon poto. Au débuts du Christianisme, t'avais plus de 30 Évangiles qui circulaient. Marie, Barnabas, l'Évangile arabe de Jean, Gamaliel, Philippe et d'autres !

Chacun avait son favori qu'il étudiait dans les rencontres qui se déroulaient à l'intérieur des maisons. Avant l'Église et son contrôle politique de la religion. Et, donc, il y avait celui de Judas. Très bon. Très très bon. On comprend pourquoi les Pères de l'Église ont eu des vapeurs. Contrôler le troupeau, ça n'allait pas être facile avec des textes comme ça. Du coup, il fallait inventer les Canons et brûler le reste. Autodafé mon amour !

Pour faire rapide, quelques points qui m'ont marqués.

L'Évangile selon Judas est classé gnostique. Selon cette thèse, les humains sont des âmes divines, ou possèdent une étincelle divine, emprisonnées dans un monde matériel créé par le Démiurge, un dieu imparfait, créateur du monde, mais loin de Dieu lui-même. Tu mords l'astuce ? Tout le monde, je répète, tout le monde possède cette essence divine !

Noir, blanc, femmes, beurs, petit, grand, maigre, gras, con, intelligent, prophète, abruti fini, asiates, cocu, pêcheur, grenouille de bénitier, jaloux, pudibond, exhib, drogué, analphacon... Tous ! Là, les gouvernants sont pas d'accord. Le pied d'égalité, mon cul ! Leur faut un bon petit troupeau, avec des chefs, des sous-chefs, des esclaves, des rois, tout bien. Même le serpent du jardin n'est pas mauvais, pour les gnostiques. Il offre l'ouverture de l'esprit vers la connaissance. Il libère du joug de l'ignorance !

Donc Judas, faut que son auréole disparaisse fissa. Ils ont bien joué le coup, non ? Les millions de juifs et autres morts à cause de l'interprétation tardive du personnage en témoigneront bien volontiers.

Bon, j'm'égare (saint-lazare, lève-toi et marche !). Judas, donc, serait le seul à avoir capté le message de Jésus. Il est élu. Il entrave un peu plus que les autres. Dans l'Évangile selon lui (écrit par d'autres, bien entendu, vu que t'écris difficilement pendu à une corde), Jésus est rigolard, limite moqueur. Comment ne le serait-il pas puisque son message est hermétique à l'extrême, impossible à totalement saisir, sinon par lui, Dieu ? Il n'attend rien d'eux. Sait que ça partira en sucette, sûrement. Dieu, hein, tu peux pas lui faire à l'envers !

Les apôtres ne comprennent pas bien pourquoi il se fout de leur gueule lorsqu'ils respectent les rites juifs et autres écrits de l'époque. Ils l'ont même un peu mauvaise, se demandant ce que c'est que ce Dieu fait homme qui se fout de leur tronche comme ça ! Ils sont pieux, font tout bien, écoutent de leurs deux oreilles, se tapent des bornes à pied sous le cagnard, c'est quoi ce boxon, merde !

T'as qu'à voir Pierre. Même dans les 4 canoniques (Matthieu, Marc, Luc, Jean), c'est un bon gros toutou. Près de son maître, la fidélité même. Éloigné, il renie et est tout perdu. Bref. Mais lorsque Jésus les défie et leur demande qui a les couilles et l'esprit assez puissant pour l'affronter, ils la ferment, les apôtres. Pas fous, les guêpes. Tous sauf un. Comme tu l'auras deviné grâce à ton sens de la déduction élaboré, alimenté à la bière fraîche et à la tévé, c'est l'Iscariote !

Lui, il a saisi. Il est en phase avec son étincelle divine. Donc, il se lève et, tout en restant respectueux, faut quand même pas trop déconner quand t'as Dieu en face de toi, affirme avoir saisi le message. On en revient au Démiurge ayant tenté de reproduire le monde divin, mais qui s'est manqué sévère. Du coup, Jésus est content. Il lui annonce qu'il aura besoin de lui pour se libérer de son enveloppe charnelle et réparer l'erreur. Judas trahit, c'est un fait. Mais c'est un acte sacré. Il le fait par amour et pour Jésus, pas contre.

Tu vois un peu les possibilités ? La recherche de cette étincelle divine en toi ? Ce chemin spirituel ? La beauté du concept ? Nan ? Bof. Tant pis. Retourne à l'église, mon z'ami. Et achète de la vaseline, ton fils va en avoir besoin. Hallelujah !

En avant ! Marche !

Marcher, c'est con comme concept, non ? Depuis tout bébé, c'est un truc que tout le monde fait. Plus ou moins machinalement.

Mais ça a tendance à se perdre quand t'arrives en âge de conduire. Là, c'est fini. Le cheval d'acier est maître ! Ici, aux States, c'est même un Dieu ! Si tu ne conduis pas, t'es comme un pestiféré. Pas humain. Étrange. À peine concevable. Les gens te regardent en coin. D'autres ont l'œil mauvais. « Qu'est-ce que ça cache, ça ? Pourquoi tu veux marcher ? T'es malade ou bien ? T'as des vapes ? Pourquoi t'est-ce ? À quoi bon ? Hein ? Avoue ! Faut qu'on contacte le FBI ou bien ? T'es un terroriste ? Pourquoi ? Hein, pourquoi tu conduis pas ? »

Hé ben, mes cons, c'est parce que j'aime marcher ! J'adore ça ! Depuis toujours ! Tu te souviens (non, évidemment, tu n'as jamais lu ça... toi, à part Babar et les faits divers dans le journal, hein !) Rousseau et ses Rêveries ? J'ai les miennes. Combien d'idées, de découvertes ai-je pu faire en marchant ? C'est comme si ton cerveau se mettait à l'unisson. Bien oxygéné. Sur un rythme... comment dire... humain, quoi !

En voiture, ça va vite. Tu roules et tes idées font du sur-place. Au mieux, tu chantonnes la musique de la radio. Ou t'écoutes les journaleux te vendre leurs salades. Ou la dernière star qui se pogne à la radio pour dire combien elle est magnifique et novatrice, tout ça bien ! Tu dois être concentré sur les autres, sur toi, sur ci, sur ça. Quand tu marches, à part les trous et les racines, parfois (et les saletés de bagnoles quand tu es en ville !), tu peux te détendre la nouille.

Comme je regrette mes longues marches en bord de Seine, à Nogent ou à Paname... Et Reims nocturne ? Tu as déjà marché dans Reims, la nuit, alors qu'il fait un peu froid. Cette cathédrale qui t'invite, t'attire, te chuchotte à l'oreille, t'étouffe de trop de puissance quand t'es au pied... Haaaaaa....

Et Nissa la Bella ! Oh mon ami ! Que de joies dans ses rues pleines de vie, chaudes. Ses collines magnifiques. Et quand t'arrives à la mer, hein ? Et le Vieux ! Mon pote, le vieux Nice, c'est quelque chose. Marcher dans ses ruelles, c'est indicible... D'ailleurs, je ne dirais rien.

Et Toulon, cong. Et Hyères ! Que de souvenirs ! Que de bonheur en clopin-clopant (les pavés !) ou d'un pas assuré, ici et là et encore ailleurs ! Quand tu marches, tout t'est ouvert ! Accessible ! Tu remarques les arbres, le ciel, la lune, les étoiles, le soleil, l'ombre, les oiseaux, l'architecture, cette petite maison inaperçue, ce petit joyau perdu dans une ruelle, cette demoiselle dans son échoppe, tu sens les fruits sur l'étal, les fleurs, tu tombes d'églises en cathédrales, de maisons de maître en immeubles art déco !

En avant, marche, mon coco ! J'ai essayé, on peut !



dimanche 2 juin 2013

Mais ça sert à quoi ce blog ?

Un poto essaie de faire la pub de mon bleurg auprès de ses connaissances. Et la réponse, après qu'ils aient gâché quelques minutes de leurs vies trépidantes à lire ces conneries, est presque toujours : « Mais ça sert à quoi ? » À rien, connaud ! C'est là tout le charme ! Tout l'intérêt ! Le seul, même ! Si ça servait, ça s'userait ! Alors que là, rien à craindre ! « La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence, alors que je me permets d'être con ! Mais sciemment ! », comme disait Gainsbourg.

On les reconnait bien là, les hommes. Besoin de connaître l'utilité de tout et de rien. Surtout de rien. Sinon : pas le temps ! Nan ! J'ai mieux à foutre ! Et les traites de ma nouvelle bagnole ? Et de ma baraque ? Et mon nouveau canapé ? Et ma télé ? Et mes sapes ? Et mes vacances ? Et la tête, et la tête, aloueeeeette ! C'est ta connerie de blog qui va les payer ? Non, hein ! Donc à quoi tu sers ? 

Dis-toi bien un truc, mon z'ami matérialiste, je revendique mon manque d'utilité. Et si tu savais lire, tu l'aurais remarqué dès le début. J'ai clamé haut et fort que ce ne serait que diarrhée mentale, conneries sans queue ni tête, absurdités. Ta morale utilitariste, elle me débecte. Elle me pue au nez comme un pet faisandé. Elle me gâche la vie. Elle me donne envie de me terrer dans une cave, loin, là-haut, dans la montagne, et de respirer l'air pur en parlant au soleil. Lui, au moins, il est utile, hein ! Il te réchauffe, toi, toujours froid et calculateur !

À quoi je sers ? Sans déconner... C'est vraiment de la confiote donnée aux cochons, merde ! Et la poésie ? Un coucher de soleil ? Rêvasser ? Baiser ta femme (son julot de 20 piges le fait mieux que toi, plus souvent, avec plus de verve et de verge !) ? Le loto ? Philosophailler ? Céder ton siège à un vieux ? Écouter un enfant rire ? Écouter rire les oiseaux ? Chanter les abeilles ? Chasser les nuages et briller le soleil (spéciale dédicace à Fox) ? Les mandalas ? Te faire sucer ? Devenir adulte ? Prier ? Sucer ton chef ? C'est pas inutile ? Mais c'est le sel de la vie, bordel ! Son âme ! Ses couleurs ! Ce qui permet de te lubrifier le fion parce que tu sais que tu vas te faire baiser de toute manière ! « Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as », comme disait un asiate zénifiant. Arrête un peu de vouloir que tout serve ! Tiens, regarde ton cerveau : il ne sert à rien, lui non plus, mais ça ne te tracasse pas plus que ça !

« Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire », aurait un jour dit Boudin (quoi ? On dit Bouddha ? Si tu veux, mec, si tu veux...) ! Doute, mon gars. Doute de tout. De moi. De toi. D'eux. De la vie. De Dieu. De ta femme. De ton meilleur pote. De tes parents. De ce que tu crois savoir. De ce que tu ne sauras jamais. Du bien-fondé de cette société. Des paroles de ton coiffeur. De ton hygiène. De la couleur du ciel. De l'existence des extra-terrestres. Des chances de l'équipe de France au prochain mondial. De l'histoire. De la bouffe qu'on te fait avaler. De tes idées. Des miennes. De celles des autres. De celles que les autres n'ont pas. De tout ! Bien tout, de A à Z, sans rien omettre !

Et tiens, pour t'aider à débuter, écris-moi une dissertation de 100 pages sur chacun de ces sujets avec des phrases courtes et un plan bien agencé :
« Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ? »
Et « J'éteins la lumière, où va-t-elle ? »

T'es content ? Tu vas mieux ? Tu peux faire rentrer tout ça dans ton petit système de valeurs à la mords-moi-le-nœud ? Et mords moi pas trop fort, sinon ta femme serait en rade de bonheur ! Quoi ? Non ? Ça te sert toujours à rien ? Bon ben va te faire foutre puisque tu n'es bon qu'à ça !

vendredi 31 mai 2013

Quels beaux outils que les sectes !

Un truc qui me trotte dans l'esprit depuis un bout. J'imagine que j'ai lu une info du genre. Ah ouais, c'était au sujet du Temple Solaire ! Un petit bout de renseignement caché au milieu d'une tonne de merde bien fumante et odorante, histoire de bien l'étouffer.

Donc, ça faisait ça, en gros : depuis la chute des rojos (l'ex-URSS, quoi !), le nombre de sectes a explosé en Europe. Elles se sont installées partout, à vitesse grand V, comme les Chinois en Afrique, dernièrement. Alors, coincidence ? Selon le gars (ou la gonzesse, j'sais plus), c'était très lié au contraire. Parce que cette mort du bloc soviétique, ça a fait mal à beaucoup de gens. Comment poursuivre les trafics ? Le marché noir d'armes ? Comment préparer la vente de tous les actifs URSSiens (bombe nucléaire, secrets, technologies, minerais, organes, enfants, drogue et tout le tintouin !) que les nouveaux et anciens (les mêmes à peu près, faut pas se leurrer) pensaient déjà à brader ?

Et ben les sectes, mon con ! Quel outil ! Quelle beauté ! Cachottières ! Clandestines ! Dérobées ! Dissimulées ! Impénétrables ! Mystérieuses ! Occultes ! Silencieuses ! Souterraines ! Brassant du fric à qui mieux mieux ! Vendant plus de salades - et des plus grosses ! - que la fameuse Jeannine du cours Lafayette à Toulon, con ! Avec des idées et des histoires permettant de botter en touche mieux que Wilkinson du RCT  !

Petite parenthèse en passant : allez Toulon, quoi ! Comme dit un dicton que je comprends mieux, jour après jour loin de mes ruelles du vieux : « Qui quitte Toulon, perds la raison ! » Et comme c'est vrai, merde ! Brèfle... c'est comme ça.

Donc, pour en revenir à nos sectiens, quelle superbe invention pour des agents secrets, trafiquants et autres politiciens du bloc, en rade de super-puissance soutenant leurs opérations ! Imagine un moment. Qui va aller regarder de trop près à qui pieute une paire de nuit au Mandarom ? Qui va aller voir de trop près (vaut mieux pas, leurs services de renseignement et d'action sont plus puissants que ceux de 99% des pays du monde !) ce que mijote la Scientologie avec ses succursales planétaires et des milliards à en crever ? Qui va aller remarquer un agent au milieu de tous les cinglés d'Aum ? Et Waco ? Pourquoi buter des femmes et des enfants ? Y'a bien l'histoire officielle qui tient à peu près debout (comme celle de l'assassinat de Kennedy), avec un gourou tout puissant qui fout la merde... mais ça ressemble étrangement à la politique de la terre brûlée selon moi, non ? Y'a bon Attila !

Non, franchement, c'est une superbe trouvaille que j'applaudis comme il se doit, étant toujours prêt à encenser les bonnes idées. Qui pourrait bien expliquer pourquoi tant de meurtres et autres joyeusetés se sont perpétrés au sein de sectes, au nom de sectes, grâce aux sectes, et que jamais - au grand jamais - les z'autorités n'ont rien trouvé ! L'outil secte permet de blanchir, de se planquer, de se rencontrer en paix, de ne pas avoir de comptes à rendre, de trouver des esclaves prêts à tout et des identités fantoches mais véritables, d'aller de pays en pays avec une bonne raison de le faire, de cacher des choses dérangeantes sans trop de risque et bien d'autres choses qui font le B-A BA de l'agent secret et des escrocs de tout poil. 

Et comment rester peinard ? Bah, comme d'hab', il suffit de suivre les maestros (j'entends par là la mafia ou les narcos) : tu graisses la patte où il faut, tu menaces ailleurs, tu prouves que tu as de quoi faire chier et massacrer, tu joues à ce jeu millénaire qu'on appelle le commerce, en somme. Et ainsi, tu compenses en douceur le manque à gagner que représente la chute d'un Empire !

Même mieux, tu le fais grossir, mais en loucedé, sans attirer l'attention sur toi. Tu rejettes tout sur des pauvres types qui font l'amour à des mouches ou pensent à se tirer sur Neptune ! Et quand ça commence à craquer, tu organises un petit suicide collectif à grande échelle et le tour est joué ! Simple comme bonjour. Ou comme Hello. Ou comme Добрый день ! Ou comme 你好 ! Ou autre, j'suis pas sectaire !

jeudi 30 mai 2013

Sportifs ? D'la bonne came !

Tiens. Je suis tombé sur des articles parlant de dopage dans le foot et d'une commission d'enquête ! Sans déconner ? Du doping ? Dans le foot ? Meuh non !

Le vélo : oui. C'est avéré prouvé. Déjà aux alentours de 1900, dans le Tour, les gars se chargeaient histoire de moins souffrir. C'est culturel, quoi. Pas de quoi fouetter un chat ! De quoi ? Les minots de 12 piges commencent à se doper pour espérer devenir pros ? Mais que font les parents, dedieu !

Poursuivons... Le foot, donc. Te souviens-tu, ami, de l'affaire de la Juve. Le demi-dieu Zidane lui-même, abonné aux cliniques suisses ! Franchement, c'est un secret de polichinelle, nan ? Restons sur lui, parce qu'il est emblématique. Son coup de tronche parce que le rital le charriait en lui disant qu'il avait besoin des soigneurs pour finir le match... Une p'tite pilule miracle, Zine ? La manière dont il s'essuie les crampons sur le pauvre Saoudien, j'crois bien. Enragée, l'icône ! Pleine à craquer de bonne agressivité ! L'avait pas dû baiser, j'vois qu'ça ! Pis de toute façon, comme disent Deschamps (un champion !) et Blatter, le foot, c'est une question de technique balle au pied, ça sert pas à grand chose de courir comme un garenne sans s'essouffler ! Mais oui mon con ! Bien sûr !

Et avant la Corée et la bérézina de l'équipe de France, hein ? J'me souviens avoir lu cette info, je ne sais plus où : le médecin de l'équipe de France retenu par les douanes coréennes pendant de longues longues heures... Et qu'ils ont inspecté tous les médocs, un à un. Certainement des douaniers étudiants en pharmaco ! Résultat ? Pas de souffle, pas une once d'énergie pour les Bleus. Mais c'était la chaleur, fieu ! Et l'humidité, quelle chiasse ! Quatre ans plus tard (en Allemagne, chez des gens civilisés, quoi !), on est en finaaaaale, on est en finaaaaale ! Le toubib, quant à lui, parle de dopage... Il veut vendre du papier, c'est pas possible autrement ! Reste que même dans les équipes internationales "espoir" (vu de visu), les médecins viennent filer des pilules aux gamins à la fin des matchs. Mais c'est sûrement - forcément, même ! - des vitamines !

On pourrait également mentionner l'OM de 93, Maradona, le labo privé du Milan AC, la subite épidémie de mort d'anciens joueurs ritals de 50 piges, la vidéo de joueurs italiens avec les intra-veineuses dans le bras en train de mimer qu'ils sont chéper, du dopage d'État de l'ex-RDA et tant d'autres, mais à quoi bon ?

Et que dire de l'athlé ? Du rugby ? Des sports pros ricains (joueurs de la NBA aux mâchoires carrées, forte mortalité en NFL) ? De la natation ? Des tennismen (et women) aux nez pleins de poudre ? Et les autres aussi, je suppose, s'il y a du fric à rafler.

Note que je ne leur jette pas la pierre à tous ces labos... qu'est-ce que j'raconte... à tous ces sportifs. En fait, si c'était moi, ils feraient bien comme il leur chante. Qu'ils crèvent un peu plus tôt, j'm'en cague. T'en as combien d'autres qui meurent à cause de leur boulot, à force de trimer dans les usines, les mines et autres ? À bouffer du produit chimique pour que les grandes compagnies puissent se faire quelques milliards ? Et les tests de médocs sur des villages africains reculés (pour la moitié, un placébo, pour l'autre, la vraie came ! Et attention aux tâches !) ?

Alors franchement, on ne va pas pleurer si les footeux ou autres se dopent à plein tube, quoi merde ! Z'ont des médecins de pointe et de la caillasse pour se faire réparer, contrairement à ceux qui bossent le nez dans la merde pendant des lustres... C'est vraiment histoire de faire le bien pensant !

Les politicards, les pisse-copies et les labos pharmaceutiques se font du blé sur leur dos. Comme toujours, à qui profite le crime, quoi ! Faut donc pas venir crier au charron quand, finalement, les gamins commencent à avaler des prods pour espérer atteindre le haut du panier ! Dura lex, sed lex !

vendredi 24 mai 2013

B.B.

Tiens, je rêvassais, l'autre soir, alors que le sommeil me fuyait. J'imaginais enfin courageux, écrivant un manuscript, un script, une historiette à la mords-moi. Et, étant donné mon talent (ben quoi ? C'est p't'être toi qui m'en balancerait, des fleurs ?), le résultat était plus que pas mal. Utilisable en somme.

Et j'm'imaginais en train d'écrire une lettre de motivation, qui, bien souvent, te motive surtout à tout laisser quimper ! Je parcourais mes amours cinématographiques. Bon. La plupart sont morts. Ah... La Grande abbuffata de Ferreri ! Miam ! Mais il est mort ! Et moi, je parle pas aux morts, les pôvres. Z'ont réussi à se débarrasser de ces cons de vivants, c'est pas pour qu'on vienne les faire chier après ! Nan ?

Et soudain ! Bam ! V'la qu'ça me vient ! Blier (Non, pas Bernard, vu qu'il est mort et que, comme je viens de l'écrire, je les laisse tranquille à siroter leurs alcools en matant des culs comme t'en as jamais vu, toi, vivant peu, mais vivant) !

Les Valseuses, Tenue de Soirée, Calmos... quel pied ! Bon, j'me berlure sûrement, mais il me semble qu'il est de ce genre d'homme qui lirait une bafouille un peu conne, mais amusante. Qui ne tente rien, de toute manière ! Et pis j'ai pas de script, donc bon, le résultat m'importe peu. C'est juste un jeu, mec. T'emballe pas comme ça, tout de suite, dès qu'un type un peu moins terre-à-terre que toi (ce qui, selon moi, est une preuve de réalisme, mais bon) croit en sa bonne étoile. Tu la vois ? Juste à gauche de Sirius B (constellation qui serait connue des Dogons et des Aborigènes bien qu'invisible à l'œil nu ! Mais c'est une autre histoire...) !


Donc ça ferait comme ça ma bafouille à Bertrand. D'abord, pas de Cher truc ni de M. machin. Ou alors, à la limite, un B.B. (comme ça, ça peut resservir si tu écris à Berthe Bérurier, Brigitte Bardot ou si tu t'essaies à la divination pour boire un coup de rouquin avec Bernard) ! Tout simple. Presque anodin. B.B. M'sieur B.B., tu dis ? Mais toi, alors, ta connerie, tu la portes en étendard !

« N'ayant pas grand-chose de mieux à foutre que d'emmerder les gens, je vous écris un mot, m'sieur Pierrot (oups, désolé, j'ai les neurones qui s'emmêlent les pinceaux, je reprends), je vous écris un mot, B.B., pour voir si, des fois, vous n'auriez pas quelques minutes de votre vie à gâcher (sur les chiottes, peut-être, ce qui transformerait mon verbe en gâchier) en lisant ma p'tite historiette à deux francs six sous.

Je sais, je sais, ce n'est certainement pas votre taf que de lire des scripts balancés par des cons anonymes, mais mon amour de votre œuvre (mouille-moi, mouille-moi la compresse avec les doigts !) me pousse à me tourner vers vous. Vous m'avez, pour ainsi dire, dépucelé cinématographiquement ! J'avais bien eu des branlettes filmesques auparavant, faut avouer. Mais Buffet Froid ! Alors là ! Chapeau bas. Pour vous dire, je l'ai tellement regardé que, depuis, j'ai perdu 3/10e à chaque œil ! Avouez que je n'mens pas ! L'onirisme naninana... Ce cauchemar éveillé patatipatata... Cette atmosphère digne de Kafka blablabla... Je n'aurais qu'un mot : bravo !

Votre « univers cinématographique », comme disent ceux qui s'écoutent écrire, me semble faire écho (je sais, j'me mouche pas du coude, je devrais intervertir. Là, on croirait que son univers colle au mien ce qui, même avec ton cerveau de poisson rouge, est bien entendu le contraire. Quoique... Et puis tu sais quoi ? J't'emmerde ! T'as qu'à la récrire (ou réécrire, comme tu veux) toi-même), me semble faire écho, disais-je avec que ces cons m'interrompent le flot, au mien. 

Rapide résumé de mon histoire, pour arrêter de vous faire chier avec cette lèche. D'ailleurs, j'ai la menteuse sèche et je risque de vous égratigner le fion. C'est l'histoire d'un mec, qui pousse une porte, puis entre... C'est un tuyau de m'sieur Dard, qui conseille à tout écrivaillon en puissance de commencer ainsi : Il poussa la porte et entra. À la ligne. Bon, le reste, c'est plus que des détails. Un peu de cul par-ci, un peu d'intrigue par-là, des coups de théâtre, des dialogues ciselés, une ambiance... une broutille, non ?

Bon, ça fait un peu court, comme ça, mais pour vous filer plus d'infos, faudrait que je l'ai écrit, cette merde ! Et là, j'imagine juste la lettre que je vous enverrais ! Suivez un peu, quoi, m'sieur B.B. ! Vous aez du jeu dans la comprenette ou quoi ? Alzheimer qui se faufile ? Z'avez pas pris vos pilules ? Oh et puis merde !

Je vous prie, l'artiste, de bien vouloir agréer gnagnagni gnagnagna... »

Pas mal, non ? On sent le style, la portée du bonhomme. Bon ben reste plus qu'à écrire le script... Bouge pas, j'reviens !

jeudi 23 mai 2013

Dieu : J'passe la main ! Merde !

Faut se rendre à l'évidence, les aminches, Dieu s'est barré. Il en a eu plein le fion de vos conneries. L'humain, merci bien ! Faut s'le fader ! C'est pas un cadeau ! Son chef-d'œuvre ? Mon cul ! Sa douleur, ouais ! L'idée était belle, mais la réalisation... Mamma mia comme ils disent au Japon !

Donc, selon moi, il a laissé les hommes à Lulu. Il l'appelle comme ça, Lucifer, quand ils sont en privé. J'ai mes sources (eau chaude, eau froide, sur l'évier et un puits pour le pernod) !

Il lui a dit, textuel :

« C'est bon, ça y est, j'en ai ma claque. Ils me cassent les noix, les ovaires et le reste ! » Parce que Dieu est une femme, un homme, plus que ça et moins que ça, également. On ne va pas se lancer sur l'idée d'infinité de Dieu, parce que, sinon, on ne sera pas à l'heure pour becter la soupe. Ah... Thomas... un beurre ! Et pas un beur ! Ça c'est Augustin !

Il/Elle/Ça a poursuivi : « Putain, ça aurait pu être bien pourtant ! Mais c'est comme quand t'imagines une meuf sans chicot qui te taillerait un calumet de l'happé (parce que Dieu parle le San-A dans le texte. Tu voudrais qu'il parle quoi, toi, Dieu, à part Araméen et argomuche?) ! Au début, c'est aguichant, presque plaisant. Mais la gerbe te vient rapidement... » Pendant ce temps-là, Lucifer continuait la tambouille en hochant des cornes. Un couscous, j'crois me souvenir. Épicé à mort ! Tu penses, Satan, le feu, il aime ça !

Pis Dieu a conclu, un peu las : « Moi, les zoziaux, les grands espaces désertiques, les forêts, la beauté terrestre, je garde. Je vais continuer à m'en occuper ici et là. Mais les cons d'humains, c'est finito ! Terminé ! T'en as la charge, mon Lulu. » Tu comprends maintenant ? Pourquoi les dirigeants ? Pourquoi cette merde sans fin ? Cette haine ? Cette connerie érigée en religion, en civilisation, en histoire ?

Donc voilà où qu'on en est. À force de belligérance, de stupre, de stupidité, d'envie et autres joyeusetés, l'Homme se l'est foutu à dos, Dieu, c'est certain. Je ne L'en blâme pas !

Moi, des fois, souvent, je rêve d'un Zeus-enfant qui foutrait tout ça en l'air, comme un château de sable, pour recommencer à zéro. Mettre fin à cette engeance puante, grouillante, destructrice et imbécile ! Peut-être réessayer les dinosaures, nan ? Ou l'avènement des insectes ? Amener des extra-terrestriens bien neufs, pleins d'avenir ? J'sais pas, moi. Quelque chose. Mais quelque chose d'autre ! Lui faire une bonne purge à la belle bleue, avant que ces cons lui fassent encore plus de mal ! Donc faut tout me raser, mec. Génocider l'espèce ! Moi l'premier, siouplé ! M'oubliez surtout pas ! Amen.

T'en es vraiment un !

T'en es vraiment un, c'est rassurant. Suffit qu'on te dise de la boucler pour que tu le fasses ! Pas une insulte. Pas un encouragement. Pas une critique. Pas un « c'est ben vrai, ça ». Nada. Que tchi. Walou. J'attendais un peu, voir si jamais tu te décidais à participer. Mais nan. Bon ben c'est comme ça, quoi.

C'est à l'image de cette chère France, vieille et pourrissante. Même plus riche de son histoire. Rincée. Mourante. Mais le sourire aux lèvres !

Moi, les gens heureux me font flipper. Ils cachent quelque chose. À trop montrer qu'ils sont contents, ils doivent être bien tristes à l'intérieur. La joie, c'est un truc à te permettre en solitaire. Comme une bonne branlette de l'âme. Tu peux pas partager avec les autres, ces vampires. Ils voient un bout de sourire et ils te bectent le bonheur. Achtung, mec, comme disait Dard-Dard !

T'as vu les politicards, comment ils ont le sourire accroché quand ils te piquent tes économies de 20 ans ? Tu les vois faire la gueule quand ils détournent les fonds publics ? Que nenni ! Ils rigolent ! À gorge déployée, même ! Tout pareil quand ton meilleur pote baise ta femme. Il n'en pleure pas. Il a ce sourire narquois et ce petit air moqueur. J'te dis, méfie ! Les gens heureux sont dangereux, toujours !

Pour en revenir à notre beau pays qui est le nôtre (attends, j'me marre un moment... ça y est !). Je ne suis pas expert, mais sa décrépitude est inquiétante. Il est où Napoléon ? Ils sont où les révolutionnaires ? Même s'ils étaient bourgeois, ils ont fait bougé des trucs ! Et nos poètes ? Nos écrivaillons ? Nos colonies, même ?

Tiens, en parlant de colonies, v'la p't'être une piste. Je la vois déjà, la France, innovant à sa manière. Elle va faire de Marine La Pen (à jouir) la première femme présidente de l'histoire ! Ces cons ! Une homasse blonde raciste plus arriviste que son con de père ! Mais elle passera par ici et elle repassera par là, tu vas voir. Ce serait risible si ce n'était pas si déprimant...

Je vois bien la politique internationale.

« Bonjour, m'sieur le Nègre ! Alors comme ça, on fout des bamboulas à la tête de vos pays en Afrique ! Et ben merde ! Des presque singes ! Bon ben j'vais quand même vous causer, mais de loin, des fois que vous auriez en tête de me violer ! Ou me bouffer ! »

Ou encore « Faut vraiment que j'aille me coltiner avec des ratons ? Quoi ? Ils ont du pétrole ? Des idées ? C'est dangereux avec les youpins d'à côté ? Nan, quoi merde ! Encore, les arabes, ça pourrait presque passer, mais des juifs ?!! Et ils veulent quoi ? Que je me voile ? C'est la coutume ? Non mais tu m'as vu Bazu ? Veulent pas non plus que je les respecte ? » Quoique là, avec leur intégrisme à la con, c'est peut-être elle qui se ferait reconduire...

Mais bon, tant pis. Allez-y les gars.  La différence sera peut-être pas très importante en fait. Le racisme, c'est culturel en France. Même à gauche ! Donc cédez à la peur et élisez ces cons. Mais vous verrez l'état du pays au sortir. Déjà qu'il est pas en bonne santé. Quoique la SNCF, voire Gaz de France ont peut-être des beaux jours !
Souvenez-vous de Toulon quand le FN était au pouvoir ! Putain, l'état des finances ! Et du reste ! Risible... Continuez, continuez, j'aurais au moins de quoi continuer à vous haïr paisiblement.

lundi 13 mai 2013

Et si les extraterrestriens (laisse, j'aime bien) étaient nous, enfin eux, enfin tu vois ?

Et si les humains du futur revenaient faire un tour pour réorienter un peu tout ça ? T'en penses quoi de l'idée ? Quoi ? Tu penses pas ? T'as raison, c'est le meilleur moyen de vivre bien !

Nous sommes nés d'étoiles mourantes, comme le répète (d'une voix synthétique mais qui porte) Stephen Hawking que, si tu le connais pas, tu ferais bien de te renseigner un peu, fieu ! L'Univers, il est en nous et autour de nous. Partout. À perte de vue et à perte de télescope. On est (et on nait) Univers, poussières de supernovae ayant explosé il y a des lustres, superbes usines à créer des éléments.

Au milieu des 234 milliards (!!!) d'étoiles (j'ai recompté à vue de nez et sur mes doigts, hier soir, et c'est à peu près ça), qui a le plus de chances de trouver notre minuscule bout de terre ? Ben nous, ducon ! Les autres nous, quoi, ceux qui viendront après, toujours aussi cons, je suppose, mais plus avancés. La relativité restreinte d'Einstein permet la dilatation du temps. Dans un sens, soit, mais nous ne sommes que des bébés cherchant à maîtriser un cerveau complexe, comprenant 100 milliards de cellules, chacun possédant de 1 000 à 10 000 connexions ! Donc pourquoi ne pas envisager le voyage dans le temps ? Tu vois ce que tu rates sur TF1 ? Quoi ? Tu ne lis pas ? T'as raison, c'est le meilleur moyen de pas voir toute cette merde qui nous enveloppe !

Imaginons donc dans quelques siècles, ou millénaires, l'homme a déplacé ses guerres dans les étoiles, il conquiert ici et là, détruit d'autre mondes, pille d'autres richesses, continue son bonhomme de chemin de con qui a le pouvoir, quoi. Et soudain, un scientifien (comme dit Béru) découvre le truc : dilater l'espace-temps pour revenir vers le passé. Et il fait quoi, le roi de l'époque, parce qu'on y reviendra bien, nan ? Roi de la Nébuleuse d'Orion ! Empereur de la Voie Lactée ! Tsar de NGC 3169 ! Imam d'Andromède ! Pape de la galaxie du Tourbillon ! Les cons ! Quoi ? Toi aussi tu veux ta galaxie ? Va acheter un Milky Way et arrête de m'interrompre avec tes conneries !

Donc, il fait quoi le roi ? Ben il assure son poste. Il envoie une mission pour s'occuper des dinosaures, peut-être. Pour modifier un peu l'ADN, qu'on soit bien malléables, bien prêts pour son règne suprême, lui le Tout Grand ! Il amenuise les gènes des ancêtres de ses concurrents ! Il prépare ceux de ses soldats à venir ! Il politique à plein, quoi ! Quand t'es humain, hein, faut pas s'attendre à beaucoup mieux. Quoi ? T'es humain toi aussi ? T'as raison, t'es une belle espèce d'humain bien que tu sois con comme la lune !

Tu vois, pas besoin de petits gris, d'elohims, de grands blonds ou de reptiliens ! Des humains revenant au bercail par des voies détournées, tout simplement. Ou envoyant des cyborgs ou des robots parce que les voyages intergalactiques, ça va un peu, mais tu te fais chier comme un rat mort, cryonégisé. Il faudrait déjà partager un bout de quelque chose avec des vies extraterrestres. Et ça, connaissant la créativité de l'Univers, c'est pas gagné. Donc communiquer avec, encore moins.

Et pis les autres races, honnêtement, qu'est-ce qu'elles en ont à branler de nous ? T'as entendu parler de communication avec les amibes, toi ? Ou avec les fourmis ? Les arbres ? T'as bien des illuminés qui essaient, mais ça foire méchamment. Quand t'es humain, t'en as rien à cirer de tout ça. Nous surveiller ? Qu'on fasse pas péter tout ? Au niveau de la planète, c'est peut-être possible, mais improbable. En admettant que des bombes pètent partout, la vie reprendrait quelques temps (pour l'Univers, une miette) après, sans les putains de virus qu'on représente ! L'Univers ? Fais-moi pas rire, j'ai les lèvres gercées ! Le trou noir (cette puissance presque impossible à penser) le plus imposant jamais découvert mesure 17 milliards de masse solaire ! T'entends ? Nan ? T'écoute plus ? Tu penses que tu dois laver la bagnole ? Ah ben ouais...

Donc faut pas chier la honte pour croire qu'on les intéresse, les z'autres ! Franchement, ils ont sûrement d'autres choses à foutre, nan ? Leurs femelles, d'un. Leurs propres guerres, de deux. Et pis ils viennent de foutre un pot-au-feu sur la cuisinière et ça, c'est sacré, même sur BD +5° 1 668 ! Quoi ? Tu connais pas ? C'est à droite après Sirius !

Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur

Encore, quand t'es con, t'es con, tu peux pas faire grand chose. Mais médiocre... Alors là ! C'est l'engeance ! La vérole ! La peste intellectuelle qui déferle sur le monde ! La vilenie absolue ! Et je sais de quoi j'cause, me débattant depuis toujours contre, essayant, en vain, de la combattre et de ne pas tomber dans ses rets ! Mais c'est dur, tu sais... Des siècles (millénaires ?) de travail pour bien tout étouffer, faut être costaud pour lutter contre. Brèfle.

Être con, ça demande rien, ou pas grand chose. Juste de pas être élevé, quoi. Être là, en bon esclave, en bon mouton. Il en faut, attention ! Comment on ferait les guerres, sinon ? Hein ? Et la guerre, y'a que ça de vrai pour relancer l'économie, non ? Y'a bon, quoi, comme disait San-A. Tu peux bien nettoyer les mecs en trop, piller tranquillou les richesses, violer, voler, faire oublier les ennuis à la maison, permettre aux épouses d'enfin s'amuser avec le voisin ou la voisine (ou encore, c'est selon) qu'en revenant 10 mois plus tard t'as un nouveau chiard à la maison mais c'est sûrement un miracle. Ta femme s'appelle Marie ? Nan ? T'es muslim ? Hein ? Bof...

Mais, après cette digression dans un violon, la médiocrité, merde ! Faut être un minimum intelligent pour être médiocre. Pas top con, si tu vois c'que j'veux dire. Faut utiliser un peu son cerveau. Faut décider, un jour, d'abandonner, de ne plus lutter, d'accepter le cours des choses, de rester à sa place (au milieu des cons), d'enfin devenir fainéant, subir et en être fier. La bonne vieille routine, quoi. Râler au comptoir avec les aminches avant d'aller tringler bobonne et foutre une trempe au gamin. Ou d'aller tringler le gamin et foutre une trempe à bobonne ! Les humains, tu sais, faut pas trop espérer !

Tout ça pour dire qu'au lieu de parler de démocratie, on devrait parler de médiocratie. Devenir bien homogènes, bien moyens, surtout pas péter trop fort en public ou avancer des idées étrangères. Ouh là !

Dès l'école, ça commence. T'es un peu original, un peu rapide : achtung ! Nein ! Rentre dans le rang ! Sinon, c'est l'échec. On a une classe à médiocriser. On peut pas s'occuper des intelligents, quoi, merde ! Non plus que des cons. Va dans une école privée avec ceux qui ont le droit, nanmého (ça marche pour les deux catégories l'école privée, le con et l'intelligent. Ils arrivent même à en sortir les deux à la fois : des cons intelligents, mais c'est une autre histoire) !

Manquerait plus que tu sois créatif et que tu sortes de là éduqué ! Trop dangereux, mon poto. Ils (eux, ceux-là, tu vois ? Nan ? Tant pis) ont besoin que tu baves devant ta nouvelle tire, que tu te laves bien le cerveau avec leur tévé, que tu sois pas d'accord pour payer des impôts mais sans être trop outré quand le politicard ou le banquier détourne des sommes que même après une vie de travail tu n'en auras jamais même le dixième (ils méritent eux, ils ont travaillé, ils sont nés !), que la terre tourne rond en somme, et que les moutons soient bien gardés !

Les bourgeois qu'ont fait la révolution (ou qu'on envoyé les pauvres la faire pour eux) ont inventé le plus beau des esclavages : la démocratie. Tu crois que t'es libre ? Que tu décides de quelque chose parce que tu paies tes dettes et que tes enfants bossent pas (encore) à l'usine ? Alors bon, reste modéré mon bon z'ami. Crois (en Dieu, au FN, à la science, en ton nouveau crédit, en ta famille, c'que tu veux) ! Et tais-toi ! Médiocre !

jeudi 2 mai 2013

On est mal...

Superbe article trouvé par un ami qui me veut du bien (et qui s'est installé dans un lointain pays parce qu'il croyait qu'on y jouerait avec sa pine-hochet... va savoir !), une vision du lumpenproletariat me permettant de constater que je ne suis pas seul à regarder cette société (je n'ose même pas parler de civilisation... faut pas déconner non plus) d'un œil torve et dédaigneux.

Les batards qui gouvernent le monde nous mentiraient-ils depuis toujours ? Naaaaaaaaaan ? Vraiment ? C'est hallucinant ! Et en plus, au lieu de simplement partouser, sniffer de la blanche et faire des virées en vacances, ils réfléchissent, depuis des millénaires, au meilleur moyen de conserver leurs esclaves heureux ? Ah mais ça alors ? J'en reste baba...

Et mes anciens cons-frères et connes-sœurs des médias seraient de mèche (enfin les chefs, quoi, comme d'hab') ? Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ? Douce France, cher pays de mon enfance où on m'a appris que si t'es Français, t'es Français. Là était soi-disant sa grandeur, à l'Hexagone. Mon cul, ouais ! Une petite poule pavanant et prétendant être une autre. T'es de souche ou d'origine étrangère. Nobliau ou roturier. Né ou pas, quoi. C'est tout ce qui compte.

Si j'avais le temps, je rechercherais les papelards de Science-Po qui précisent, noir sur blanc, que si tu n'as pas de famille ou de connaissances dans le milieu, tu peux te la mettre sur l'oreille pour la fumer plus tard. Tu n'appartiendras jamais. Tu vois, ils ne s'en cachent même pas ! Pour quoi faire, d'ailleurs ? Vous êtes trop cons pour voir quelque chose... Alors à quoi bon se faire chier, hein ?

Donc avis à toi le reubeu, avis à toi l'européen de l'Est, avis à toi le français de basse souche, avis à toi le révolutionnaire à deux balles, avis à toi le p'tit nazillon, avis à toi mon p'tit coco, avis à toi le reunoi, avis à vous tous, d'ici et d'ailleurs : on vous la met profond, sans vaseline, avec un du gravier, donc arrêtez de sourire, bordel ! À moins que vous y preniez du plaisir... Là, les goûts et les couleurs, je ne juge pas. Bêêêêêê !

mardi 30 avril 2013

Frygt og Bæven

Depuis toujours, je suis attiré par Kierkegaard (Enfin, son œuvre, quoi. Moi, les Danois morts, j'les laisse à d'autres). Pendant longtemps, comme un gamin materait son père en train de tirer la bonne. Un mélange d'attirance et de rejet.

D'abord, ce cher Søren dissocie Socrate et Platon. Ce qui, selon moi, est toujours un bon début. Son admiration pour l'ironie socratique, aussi, que je partage. Utiliser la négation semble plus simple, et plus intéressant, qu'essayer de convaincre une tête de pioche que ce qu'il dit est absurde. Faire douter, c'est une arme magnifique (et dangereuse, mais bon...)

Et feindre d'être con, c'est une méthode avérée et très utile. J'imagine que tu commences à en avoir marre de me voir juger, traiter les autres de cons. Tu dois commencer à te dire que le con, c'est moi. Tu dois penser que je ferais bien de me regarder d'un peu plus près. T'as sûrement raison. Con, ignorant, sceptique : penses-moi (si tu oses dépoussiérer ton cerveau) ainsi. J'aime. J'économise tant de salive que j'en bave presque. Contrairement à Descartes, je ne pense pas que le bon sens soit la chose la mieux partagée, mais, suivant ainsi le grand philosophe Frédo Dard-Dard, la connerie. Elle est omniprésente, omnipotente et on (est un con, comme disent les journaleux) ne s'en lasse pas ! Amen.

Sa naissance dans un monde piétiste, également, pour en revenir à Kiki (surnom affectueusement donné par son pasteur, fréquemment dans cette phrase : « Non, Kiki, plus tard. On ne parle pas la bouche pleiiiiiiiine ! »). Non pas pour la doctrine, qui se rapproche d'un travail-famille-patrie du plus mauvais aloi, mais parce que cela m'a conduit au jansénisme. Je trouve ce mouvement très beau et les polémiques lancées sont merveilleusement intéressantes. On y reviendra peut-être.

Enfin, les affects d'angoisse et de désespoir résonnent profondément en moi. Je te conseille d'y jeter un œil, si tu as quelques semaines de libre. Tu n'en sortiras que grandi.

J'ai pas le temps ni l'envie, mais la même chose s'applique à Maître Eckhart et la mystique rhénane. Un je-ne-sais-quoi d'absolu qui me titille les neurones. Pas toi ? Nan ? Bah...

En panne ou bien ?

Putain ! Plus un post depuis des jours ! S'passe quoi ? Pourtant, c'est pas le fiel qui me manque, fieux ! Encore moins les sujets. Y'a qu'à se baisser pour les ramasser, comme d'la merde de chien dans les rues de Paname...

Alors, quoi ? Ben j'sais pas. Peut-être qu'à force d'observer les cons, je commence à être infecté. Enfin... commence... J'dois bien être le con d'un autre. Toujours, t'as un gus qui te prend pour un (pas français selon l'Académie... Quoi ? Non, pas la Star' Ac'. L'Académie Française, ducon). Et je t'invite d'ailleurs à commander ceci de toute urgence, si tu l'as pas déjà. Dès que ton chèque des Assedic est arrivé, quoi. Tu fais c'que tu veux, mais bon. Pour une fois que tu peux avoir accès à l'intelligence... Mais oui, tu peux aller acheter tes bières avant...

Brèfle, comme dit le seul homme heureux que j'ai jamais croisé, c'est comme ça, quoi.

De toute manière, t'as pas grand chose d'autre à branler que de passer voir s'il y a de nouvelles conneries à lire ici, hein ? C'est pas avec ton cerveau que tu vas t'occuper.

Allez. Tcho les lapins. Faisez gaffe à vos cons.



vendredi 26 avril 2013

Conspiration quand tu nous tiens (par les couilles) !

J'avoue, j'aime beaucoup l'idée d'une conspiration mondiale gérée par une élite qui contrôle les esclaves planétaires. Mais laissons ça pour un jour prochain.

Il existe désormais une vraie communauté d'experts (oserais-je dire de pros ?) de la conspiration. Deux exemples récents. La tuerie de Sandy Hook et les bombes au marathon de Boston.

En quelques heures, t'as des dossiers complets, avec photos, démonstrations, etc., te prouvant que c'est l'œuvre du Nouvel Ordre Mondial. T'as des images de personnels des opérations noires de la CIA, des noms, des acteurs qui se retrouvent (prétendument) à la télé en tant que témoins, des infos qui disparaissent. Et plus !

Cette vitesse d'exécution est hallucinante. Surtout que ça se tient à peu près. Je suppose qu'avec le 11 Septembre, puis l'Irak, puis (on va arrêter là, je n'ai pas assez d'encre dans mon clavier)... ils ont eu le temps de se faire les dents. Mais quand même ! C'est à se demander. On croirait le KGB et la CIA du bon vieux temps, quand ils utilisaient la peur pour tout contrôler (Quoi ? C'est encore pareil ? Nan ? Si ? Ah bon !).

Franchement, je n'ai ni le temps, ni les outils et encore moins l'envie de faire des recherches pour voir qui baise qui dans l'histoire. Mais je suis sûr d'un truc : t'as des financements et des équipes qui font ça 24/7. La raison ? Il y en a tant. Clientélisme, envie de faire chier, ennui, maladie mentale, politique...

Quelques pistes vite fait :

- Je verrais bien la NRA, soucieuse de ne pas perdre sa clientèle, qui utilise donc des outils de propagande digne du IIIe (Reich, s'entend). Attends, mon poto, le marché des armes, rien qu'aux États-Unis, tu élimines la faim dans le monde avec les sommes qu'ils amassent en un mois ! Donc ça c'est fait.
À leurs côtés, des politicards qui touchent leur enveloppe régulièrement.

- Sûrement des pays arabes, soutenant le terrorisme ici et là, qui ne doivent pas rater une occasion de mettre un peu d'huile (ou de pétrole) sur le feu.

- La Chine (où j'arrive à pied) bien entendu. Pourquoi gâcher, hein ? Tout ce qui est pris n'est plus à prendre, quoi.

Et d'autres, très certainement. Dès que t'as un cadavre à exploiter, les charognards rappliquent.

En tout cas, si t'as une heure à perdre et que tu parles anglais, va faire un tour sur Google (ou Bing. C'est ton choix mon lapin). C'est distrayant.

mardi 23 avril 2013

David Vincent les a vus !

J'avais promis des aliens, en v'la ! Un documentaire qui m'attise la curiosité (c'est pas français comme phrase, hein ? Quoi ? T'en sais rien ? Bref...) Sirius. J'ai pas maté. Une idée avancée est que l'omerta sur les ETs est d'origine humaine. Personne ne souhaitant révéler qu'il existe une énergie gratuite et infinie, à disposition. Notre bonne vieille civilisation en prendrait un coup. C'est pas gagné. Mais c'est une occas' de dire deux-trois trucs.

Sur la Toile, ils sont partout ces 'Êtres'... Depuis les gardes du corps d'Obama (Quoi ? Tu veux un lien ? Google is your friend, mec ! Marre de te mâcher le boulot) aux ovnis qui patrouillent autour de la station internationale, au-dessus de la lune... Entre les milliers (millions) de personnes affirmant avoir été enlevées et les "fuites" d'anciens militaires ou autres pilotes d'avions de ligne. T'as aussi d'anciens astronautes ricains qui prétendent que. Les gouvernements ici et là possèdent des plans militaires expliquant comment affronter une attaque extra-terrestre. Franchement, ce ne sont pas les histoires qui manquent.

Qu'ils soient là ou non, qu'ils aient créé notre espèce ou non, peu importe. Qu'ils viennent pour nous aider ou non becter, on s'en cague. De toute manière, qu'est-ce que tu veux faire ? C'est comme si un grain de sable essaie de te buter. Il va t'irriter l'œil, au mieux...

En parlant de grain de sable, un exemple parlant que j'aime beaucoup : l'univers contient plus de galaxies (chacune contenant des dizaines, des centaines voire des milliers de milliards d'étoiles, mon poto !), je disais donc que l'univers contient plus de galaxies qu'il y a de grains de sable sur Terre ! Tu mords l'immensité ?

Et c'est ça qui m'intéresse dans toute cette histoire d'ETs. Le coup de pied dans le fion que prennent nos concepts terre-à-terre. La manière dont cette vastitude t'écrabouille l'entendement. Il va falloir se mettre à jour, les gars. Qu'un penseur s'avance et élabore une théorie universelle : à l'échelle de l'univers s'entend. Il faut offrir à nos scientifiques (qui, les cons, utilisent majoritairement lépistémologie kantienne, voire cartésienne ! Franchement ?) de nouvelles frontières, une nouvelle imagination, de nouvelles passerelles pour leurs idées.

Certains scientifiques estiment qu'il y a plus de connexions synaptiques dans un cerveau humain que d'atomes dans l'univers. Il faut commencer à les utiliser, non ? Ou alors on continue comme ça ? Ouais, hein... y'a un bon programme sur TF1 ? J'comprends.

En passant, un bon livre sur les Hopis, qui donnerait presque de l'espoir. Qu'est bien bon si t'as une âme poétique en tout cas.

dimanche 21 avril 2013

Mets ton doigt où j'ai mon doigt

Même de loin, ça commence à être lourd ces manifs à la con, en France. Non pas que je sois pour le mariage pour tous. Ou que je sois contre. Franchement, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre comme disait un grand (par la taille) humaniste français, spécialiste (oserais-je dire amoureux ?) de gros asiatiques en slips, suants et ahannants dans la sciure.

S'ils veulent faire ci, ou ça, ou encore autre chose, c'est leur business. En plus (et comme c'est dimanche), qui dit qu'à l'époque (parce que, de nouveau, comme toujours, la religion est prétendument une pierre angulaire de ces cons), le souci entre Jésus et Judas n'était pas d'ordre... disons... un peu plus profond que l'admiration si tu vois c'que j'veux dire... En camarades, quoi !

Jésus, Judas, Pierre, une histoire de jalousie, une histoire de coucherie... N'est-ce pas une idée cocasse ? Ce serait tellement plus amusant (et humain, trop humain) que ce qu'on (est un con) propagande ? Le cul, y'a que ça qui vend, mon poto. Depuis toujours. Et pour les siècles des siècles.

C'était juste une idée insignifiante. Ne vous affolez pas, grenouilles de bénitier ou autres culs bénis. Gardez votre rage intacte. Les arabes sont beaucoup plus hauts que Poitiers ! Que s'annonce la prochaine Jehanne !

Ne perdez pas votre temps ici. Laissez à votre boss (Haïlé Sélassié (Négus, Roi des Rois), Jésus, Yahvé ou autre) le soin de me punir, si punition il doit y avoir. Claquez plutôt un petit navet ou une bise à Marie (pas Madeleine, siouplé ! On va pas commencer sur la prostitution, quoi merde !). Et n'oubliez pas de renflouer le denier du culte. J'ai reçu un mémo : les coûts pour trouver de nouveaux gamins à violer sont à la hausse ! Amen !

vendredi 19 avril 2013

Nicht soll Zarathustra einer Herde Hirt und Hund werden!

Arrêtons tout de suite les frais. Je ne cause pas chleuh. Je ne parle pas ici de ce peuple berbère du sud-ouest marocain (Ah ! Ce bon peuple français, toujours inventif lorsqu'il s'agit de trouver de bonnes petites appellations racistes), mais des teutons, des frisés, des boches, quoi !

Je sais, je sais, c'est un tort. Et il va falloir m'y mettre pour - enfin - lire l'autre, avec sa rythmique et tout et tout. Le Grec, aussi (quoique non sodomite ! Cette petite blague pour te prouver, ami franchouillard, que j'ai été élevé, et bien élevé, dans ce cher pays de notre enfance). Ancien, bien entendu. Parce que le contemporain... hein, tu m'as compris ! Et le latin ! Et l'araméen...

Donc, pour enfin en arriver au sujet, le titre signifie 'Zarathoustra ne doit pas être le berger et le chien d’un troupeau !' Je cause pas fritz, mais je sais utiliser Google, nanmého !

Un brigand, il propose, l'autre. Destructeur et contempteur du bien et du mal aux yeux des bons et des justes. Quel programme ! Tu sais quoi ? J'allais développer, mais en fait non. Mieux vaut partir du début. Sinon, tu vas finir par croix-gammer. Je m'en voudrais de ruiner ta vie en imaginant que tu es capable de ne pas succomber à ce tsunami qu'est Zarathoustra.

Troupeau

Mais revenons à nos moutons (à vous, donc). Après cette digression de bon goût, avouons-le.

Je vais continuer à baser (j'ai presque utilisé schéma narratif, mais je ne peux pas. Primo, ce serait mentir, Levi, je n'ai pas de plan) mes idées (ah oui, au fait, baser pour jeter les bases, quoi) à la va-comme-je-te-pousse (j'ai presque utilisé pisse, mais je t'épargne celle-là).

J'ai parlé de troupeau précédemment. Attention ! On va s'arrêter tout de suite. Je n'en ai absolument rien à foutre de vous. De nouveau, c'est une sorte d'éjaculation mentale ce blog (quand j'aurais perdu du poids, parce que là, la libido est basse). Je n'ai, en aucune façon, envie de convaincre, de prosélyter (il avait raison, le Dard, la langue manque de mot en fait), de partager des opinions, des idées, de débattre ou autre conneries du genre.

Ton avis, je m'en pète. Le tien aussi, toi, là-bas, qui s'est fait instruire, à l'endroit et à l'envers, dans nos chères universités ou écoles ; là où on pense plus haut que son cul et où on écrit avec les reliquats de ces pets cérébraux. Tiens, en passant, je t'invite à lire Evguénie Sokolov, conte parabolique dans le vent.

Donc, je ne serais pas un berger pour ton troupeau. Ici, pas de  salvation. Pas de vérité. Pas de « Oh oui, c'est bon, je signe où pour la prendre un peu plus profond ? » Tu veux appartenir ? Tu veux chorusser (du mot chorus, comme tu l'auras deviner ou non), va voir l'imam de ton quartier (si, si, il y en a un pour sûr, cherche bien). Ou le prêtre si tu es un peu nazillon. Le nouveau pape est fervent de dictatures, non ? Oui ? Peut-être, hein ? Voire ton député ! C'est pareil, tout ça. Ça mange au même ratelier spirituel.

On va créer un nouveau post, mon pote, histoire d'aérer l'atmosphère de ce paragraphe flirtant avec l'eschatologie (et, en effet, ami Garcimore, de la scatologie) !








Sens dessus dessous

Faisons court (très court, sinon, les cendres de ton cerveau vont rougir et je ne voudrais pas être responsable de l'apparition d'un phénix de la connerie si l'air qui passe d'une de tes oreilles à l'autre alimentait la braise), Platon n'est le précurseur de rien du tout. Il n'est certainement pas un maître à penser, mais plutôt un maître à pisser de la copie. Le créateur de l'affiliate marketing en philo, quoi. Au lieu d'inventer, il compile. Au lieu de vivre, il malade (du verbe du premier groupe, malader, altérer les fonctions ou la santé d'un organisme vivant). Il prépare l'avènement de la vioquerie mentale.

Je sais, je suis dur avec Platon. Et je n'ai aucun droit de le critiquer. Je suis à des lieux de l'avoir compris. Mais bon, à notre époque, les cons qui critiquent les maîtres à penser, c'est plutôt commun, non ? Et puis comme il ne peut pas répondre, je l'emmerde. Je le compisse gaiement. Ainsi que ses suiveurs, fans et autres abrutis qui pensent en c/c (Ctrl+C ; Ctrl+V). Je préfère prévenir d'emblée, les lapins. Je suis de mauvaise foi et tout ce bla-bla ne repose sur aucune autre preuve que les étranges circonvolutions de mon cerveau. Donc ça vaut ce que ça vaut, mais pas plus. Pas moins non plus.

Ce que j'ai cependant cru comprendre, c'est que Platon n'est pas pur, mais hybride (au sens grec de l'hubris, Google est ton ami). Ce qui, pour Friedrich Wilhelm (et pour moi aussi, même si tout le monde s'en cague), ne saurait constituer un atout, mais plutôt le début de la fin.

Platon (ou Aristoclès, fils d'Ariston, du dème Kollytos selon Alexandre de Milet) est un penseur en exil. Conspirant contre la civilisation grecque. La logorrhée du concept. Le néocortex roi, prétendant être supérieur au reste du corps, prenant le pouvoir tel un dictateur, incapable de régner autrement puisque si jeune, si faible, perdu dans un univers bien trop complexe pour lui. Du coup, il ment. La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf en somme. Une fontaine dont l'eau est croupie. Un illusionniste commençant (continuant, finissant, choisis ton camp) à tout faisander.

Parce que, comme disait l'autre (désormais, Nietzsche sera l'autre. C'est plus simple pour moi. Son nom est trop allemand à écrire), un peuple en bonne santé ne philosophe pas. Il conquiert. Il vit. Il baise et il mange. Il chante. Il danse. Parce que ce qui est bien, avec la musique, c'est que lorsqu'elle frappe, tu n'as pas mal. Tu commences la philo quand tu es malade, quand il te faut prouver la vie, son sens et le reste. Le grand Pan est mort. La bande au professeur Nimbus est en passe de tuer la poésie. Heureusement qu'il reste la Star Ac' ! Et BHL. Et moi. Sinon, on serait mal.

Passe ton chemin, mon lapin

Tout a déjà été écrit, paraît-il. Mais tu souffriras sûrement qu'un nouveau baltringue noircisse quelques pages virtuelles. De toute façon, personne ne les lira. Et si tu les lis, c'est que tu n'as certainement rien de mieux à branler… Ne commence donc pas à me faire chier avec tes interruptions de mange-merde !

Bon. Les présentations sont faites. Le troupeau commence peut-être, déjà, à se former. Il va me falloir tous vous chasser à coup de pied pour ne pas choper tous vos virus, toutes vos lubies.

C'est un dégueuli cérébral que tu ingurgiteras ici. Tu aimes ou tu jartes. T'es sûrement un veau, de toute manière. Comme tant d'autres. Comme tous ! Comme moi, quand je me regarde de près (ce que j'évite de faire trop souvent, ça me fait loucher le cerveau).

Allez. Assez aparté (du verbe, aparter, que j'invente ici, si maître Dard ne l'a pas déjà fait, parce que je suis un fervent défenseur de faire fumer le fion à la langue et le Frédéric s'est planté dans ma chair et m'a contaminé. Merci.), assez aparté, disais-je (tu vois, un aficionado comme on dit au Japon. NB : le terme n'est correct que si, et seulement si, tu estimes qu'il livrait une corrida scripturale), assez aparté, donc, entrons dans le vif du sujet.

Ça va ? Tu suis ? Sinon, tu peux toujours retourner mater la télé en bouffant des chips, mon pote. Ou aller baiser. Honnêtement, ça me ferait presque plaisir, ça voudrait dire qu'il te reste une once de libre arbitre, ce dont je doute.

Si j'avais été moins con, moins faignasse, un peu plus obsessionnel, j'aurais consacré ma vie à expliquer ce que j'ai entrevu dans La Philosophie à l'époque tragique des Grecs… Bam… Un bon gros pain dans ma p'tite gueule . Illumination. Prends ça mon gamin. Mange ta merde sans sel. Ça fait des millénaires que la vérité est là, bien visible : on est malades, gars. On a perdu la force vitale des civilisations conquérantes et en pleine santé, les gisquettes. Ça craint, non ?

PS : For my English speaking fans (they are, let me check the stats… 0 ! Well, that's a start), I would have been delighted to translate all that crap, but it's just impossible… When I'm wealthy, I'll hire myself on Elance! Ha ha! Whatever. Screw you all, thank you.